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 kinder surprise # Arthur
sunsets on the evil eye, always on the hunt for a little more time
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Andreas Van Haan
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Andreas Van Haan
the last young renegades
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legends never die : Il est Maitre de l'Ordre, chargé plus spécifiquement des relations et de la communication entre les différentes branches nationales. De fait, ce n'est pas un cheval de guerre, mais plutôt un homme de l'ombre, que l'on croise plus souvent dans les réunions et les couloirs que sur le terrain.
the mighty bush : Depuis 2046, il a acquis un pouvoir de contrôle de la météo. Sous l’influence de ses émotions, il peut créer des sortes de microclimats qui le suivent dans ses déplacements. De nature joyeuse et positive, le soleil illumine souvent sa route, mais lorsque a faim, le temps se couvre brusquement. Il n’a aucune conscience de cette capacité, il est très loin de le maîtriser ou même de créer des phénomènes réellement puissants.
weapon : N'étant pas vraiment un templier de terrain, il n'a pas d'armes spécifiques ; il utilise l'équipement de base des templiers. Il est en revanche très calé lorsqu'il s'agit des connaissances religieuses ou mythologiques et a tout un éventail de compétences à son arc.
Allegeance : Une loyauté à toute épreuve à l'égard de l'Ordre, il ne trahirait jamais l'institution, ses frères et sœurs d'armes ou le secret de leur existence.
these streets : Il sait tout ce qu'il y a savoir, anges dieux démons, il a appris les choses en même temps que ses collègues templiers.
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Sujet: kinder surprise # Arthur 15.09.18 16:28 ()

La dernière semaine de d’août se termine et avec elle, leur dernière semaine de vacances en famille. Papa fort arrangeant, il s’est fendu d’une exception à la règle qu’il pose depuis près de cinq ans. Un week-end de trois jours à Paris. Magda et les deux garçons ont envahi son trois-pièce pour soizante-douze heures ; les jouets trainent sur le tapis du salon ; un lit de camp pour enfant a été installé à côté du clic-clac pour Hugo et Caspar se targe de dormir pour la première fois dans un lit de grand – comprenez le clic clac qui se déplie en lit deux personnes. La vérité c’est qu’il en est fort heureux et que le week-end s’étant déroulé sans encombre, il envisage vaguement de faire des exceptions plus souvent.

Pour l’heure, il profite d’une promenade sur les quais de Seine du premier arrondissement, veillant d’un œil attentif sur ses fils. Hugo étant bien attaché dans la poussette, il ne se pose pas trop de questions à son sujet. En revanche, ses yeux se posent régulièrement sur Caspar qui fait des allers-retours frénétiques entre la poussette et les pigeons parisiens. L’ainé a donc succombé au charme des volatiles parisiens – c’est qu’il n’a pas encore connu le plaisir d’une crotte de pigeon qui tombe sur votre sandwich à l’instant précis où vous vous apprêtez à croquer dedans, lui.  Dimanche matin très paisible, l’enjeu principal est de ne pas perdre le garçon de six  ans des yeux. Il pousse la poussette tout terrain sur les pavés de Paris. Un coup d’œil nonchalant à l’intérieur de l’habitacle lui permet de constater que son cadet – deux petites années au compteur s’est endormi. Il trimballe son petit trésor avec bonheur en se disant que c’est agréable de leur avoir à Paris.

S’ils ne sont jamais venus, c’est que le templier ne veut pas les mettre en danger. Il craint que son havre de paix ne soit envahi de toutes ses histoires dramatiques de démons, d’anges et de dieux. Les dieux. C’était la mauvaise nouvelle du pétard surprise. Ils auraient aussi bien pu craquer un fortune cookie avec un petit mot leur indiquant gentiment surprise, coucou c’est nous !. Il avait eu envie de rire jaune quand il avait appris la nouvelle. Il tressaille en y pensant et balaie des yeux la scène devant lui pour s’ancrer dans la réalité présente. Il est saisi de stupeur en voyant son ainé courir droit sur la poussette, bras en avant, tenant dans ses petites mains un pigeon tétanisé. Il hésite entre rouspéter et éclater de rire ; il voudrait prendre une photo pour l’envoyer à Magda, mais le gamin se prend les pieds dans une cavité du trottoir et s’étale par terre de tout son long. Les petites mains s’ouvrent et le pigeon s’échappe en roucoulant d’un air offusqué.  

Le père indigne éclate de rire avant de s’agenouiller près de son gosse pour s’assurer que les bobos ne sont pas trop graves. Le jean est éraflé mais la peau qu’il couvrait miraculeusement intact. Il prend le garçon dans ses bras et tente de calmer ses pleurs. Le garçon et son géniteur échange en néerlandais et Andreas ne tarde pas à comprendre que le chagrin et les larmes de crocodile viennent du pigeon plus que de la chute. «J’voulais ramener l’oiseau à la maison, papa » qu’il pleurniche alors que son père lui ébouriffe les cheveux « Mais Cas, les pigeons ca se ramène pas la maison, voyons ! Arrête de gigoter deux secondes, tu as des gravillons sur les genoux » Il époussète son fils en étouffant quelques rires.

Le gamin remit sur pieds, il reste quelques minutes sagement aux côtés de son père. Puis il aperçoit une cahute au loin qu’il prend pour celle dans laquelle son père lui a acheté un cache-œil de pirate début juillet. Le voilà qui détale à nouveau, droit sur l’échoppe, tout chagrin pigeon-relatif oublié. Andy suit d’un sourire amusé la course de son fils, petite trainée de boucle brune qui se fraie un chemin jusqu’à l’étal puis fait demi-tour aussi vite pour rejoindre son père à grand renfort de signe de bras.

Mais le regard d’Andreas se fige sur une autre silhouette connue. Ses yeux s’agrandissent tandis que ses phalanges blanchissent légèrement sur les poignées de la poussette. Le prénom de son meilleur ami lui échappe tandis qu’il le dévisage d’un air de gosse pris de sur le fait. « Arthur ! » Il réfléchit un instant à balancer poussette et gosses par-dessus bord et ouvrir grand les bras d’un air innocent. Magda n’apprécierait certainement pas cela. Il pensait pourtant qu’en délaissant le premier arrondissement pour un arrondissement moins fréquenté de Paris, il ne croiserait aucune connaissance. Pas de chance, bichon. Essaie encore.

Si la présence de la poussette aurait pu laisser un doute – Andreas Van Haan promenant un de ces nombreux neveux est une hypothèse plausible, il n’a jamais caché avoir une famille fort nombreuse avec de nombreux neveux et nièces -, l’arrivée vociférante de Caspar ne laisse plus aucune ambiguïté possible. Il se jette dans les genoux de son père – le garçon a toujours eu un peu de mal à évaluer les distances – en réclamant sa mère. « Papa, papa, elle est où maman, je veux lui montrer là où on a acheté mon œil de pirate » Le diminutif paternel néerlandais est bien trop proche de son équivalent français pour qu’un doute persiste. Quitte à être pris sur le fait, autant le faire avec aplomb. Le néerlandais sourit de toutes ses dents à son big boss comme si de rien n’était. « T’as jamais eu l’occasion de rencontrer mes fils, je crois ! » Pour être exact, il n’a surtout jamais eu l’occasion de connaitre leur existence.




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Arthur M. Leroy
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Arthur M. Leroy
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Allegeance : Puisqu'il est ni plus ni moins le chef de clan des templiers, il se doit d'être un exemple de loyauté. C'était pourtant mal parti, lui l'électron libre, l'âme rebelle dans une famille qui ne vivait que pour le devoir envers autrui. Aujourd'hui, tous les regards et toutes les craintes sont rivés vers lui et il se doit alors de représenter l'union au sein de l'Ordre. Néanmoins, il met un point d'honneur à ne pas être l'homme derrière le bureau, celui qui tire les ficelles depuis son nuage paisible. Il met la main à la pâte et entend donner à son camp une efficacité jamais atteinte autrefois .
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Sujet: Re: kinder surprise # Arthur 01.10.18 18:39 ()
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Les derniers beaux jours avant la rentrée étaient de l’ordre du rêve. À Paris, où l’effervescence du mois de septembre rimait avec stress, on ne pouvait que se délecter de ces moments trop rares. Pour Arthur Leroy, le mois de septembre marquait également la rentrée à l’université de la Sorbonne. Cette année, il avait décidé d’alléger ses heures de conférence et de se consacrer essentiellement aux mémoires et autres thèses des étudiants. Il allait ainsi avoir un peu plus de temps pour l’Ordre, son éternel compagnon. À la manière d’une épouse, il abandonnait un peu plus de sa vie privée de solitaire. Il s’enfonçait toujours un peu plus dans son rôle, se réfugiait derrière le masque du chef pour mieux oublier combien sa vie d’homme était devenu un désastre. Il avait eu l’habitude de profiter de tout, de s’occuper de rien. Arthur, c’était un amoureux de l’adrénaline, du danger, de l’imprévu, des surprises. Que restait-il désormais ? Alors, inconsciemment, il grattait tous les instants d’oubli qu’il pouvait saisir. Cet après-midi ensoleillé appelait s’extirper de son antre doré et Light n’était pas la plus en reste quand il évoqua la possibilité d’aller se balader. C’est ainsi que, comme n’importe quel Parisien, l’homme s’était retrouvé à errer sur les quais de Seine, son berger sur les talons. Il savait que bon nombre de gens n’appréciaient pas tellement de voir un chien en liberté mais ces gens-là ignoraient la docilité et l’éducation parfaite de Light. La chienne se moquait bien du monde qui passait à côté d’elle, bien trop heureuse de pouvoir renifler ça et là. Elle ne perdait jamais de vue son maître et revenait toujours vers lui, de temps à autres, pour quérir une petite caresse. D’ordinaire si méfiante, elle n’était plus le chien de garde mais un compagnon à quatre pattes comme les autres. Les deux alliés de toujours étaient des gens simples, dans un univers qui n’aurait pas pu être plus complexe.

Le vice reprit même le dessus quand Arthur décida de s’arrêter pour sortir une cigarette. Ça faisait si longtemps qu’il ne s’en était pas grillé une, elle allait avoir le goût de la liberté, il en était certain. Encore fallait-il qu’il parvienne à l’allumer. Il fouilla ses poches à la recherche d’un briquet, mais en vain. « Merde. » marmonna-t-il, la clope au bec. Il s’arrêta près d’un stand à quelques mètres de là, afin de demander du feu à un passant qui le lui offrit avec un sourire. « Merci. » répondit-il poliment, en soufflant sa première taffe salvatrice. Il reprit sa marche aussitôt pour manquer de se prendre de plein fouet un gosse qui venait visiblement fouiner près du stand. « Oh là. » s’exclama-t-il doucement, à peine écouté par le chenapan qui s’enfuit dans l’autre sens comme si rien n’était arrivé. Arthur suivit du regard le fuyard qui se réfugia ni plus ni moins dans les bras de quelqu’un qu’il ne connaissait trop bien. L’homme resta pantois, tandis qu’on l’interpelait. Andreas. Andreas Van Haan, meilleur ami à leur manière, avec un marmot et une poussette occupée par un autre marmot. Et si le doute aurait pu être permis, l’exclamation enfantine en néerlandais balaya les hypothèses d’un revers de main. Arthur ne parlait peut-être pas la langue, mais il y avait des similitudes qui ne trompaient pas. Andreas était son père. Vu l’expression sur son visage, il ne s’attendait pas à être découvert de la sorte par le plus grand des hasards. Comment réagir ? Le fils Leroy ne se posa même pas la question.

« Van Haan, j’espère qu’ils ne comprennent pas le français, parce que tu es un homme mort. » s’exclama-t-il en rejoignant son ami. Quand il arriva à leur hauteur, Arthur dût se résoudre à éteindre sa cigarette, par respect pour les enfants à proximité. « Non, je n’ai pas eu ce plaisir, il faut croire que le hasard fait bien les choses. » Il allait devoir lui donner des explications et vite. Il ne pouvait pourtant pas lui en vouloir car tous deux étaient très secrets sur leur propre vie privée, même s’ils traînaient souvent ensemble. La ligne de conduite de deux hommes qui avaient bien plus à perdre qu’ils ne voulaient le laisser croire. Il baissa la tête en direction du plus grand. « What’s your name, kid ? » Arthur n’avait jamais été des plus à l’aise avec les personnes en dessous d’un mètre vingt. Il détestait la façon dont on les infantilisait par habitude et paraissait donc souvent distant. Curieuse, Light reniflait déjà le visage du plus petit installé dans la poussette. Malgré tout, l’homme ne put s’empêcher d’être amusé par la situation. Andreas allait devoir tout lui dire, désormais.
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Andreas Van Haan
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the mighty bush : Depuis 2046, il a acquis un pouvoir de contrôle de la météo. Sous l’influence de ses émotions, il peut créer des sortes de microclimats qui le suivent dans ses déplacements. De nature joyeuse et positive, le soleil illumine souvent sa route, mais lorsque a faim, le temps se couvre brusquement. Il n’a aucune conscience de cette capacité, il est très loin de le maîtriser ou même de créer des phénomènes réellement puissants.
weapon : N'étant pas vraiment un templier de terrain, il n'a pas d'armes spécifiques ; il utilise l'équipement de base des templiers. Il est en revanche très calé lorsqu'il s'agit des connaissances religieuses ou mythologiques et a tout un éventail de compétences à son arc.
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Sujet: Re: kinder surprise # Arthur 08.02.19 22:33 ()

Il a l’honnêteté toute relative de réfléchir à des excuses de merde. De celles flamboyantes et irrésistibles, qui manqueraient presque de respect aux parties prenantes « Van Haan, j’espère qu’ils ne comprennent pas le français, parce que tu es un homme mort. » Le mioche a ses pieds, mi- fasciné mi- révulsé par le chien face à lui se prend dans les jambes de son père et atterrit les fesses dans la poussière des pavés de Paname. Son géniteur indigne lui jette un coup d’œil surpris et remets son fils debout en lui glissant quelques mots en néerlandais et en lui époussetant les genoux, puis il réponds dans un français tinté d’accent « Non, néerlandais et anglais pour eux. Enfin pour lui. » il désigne l’ainé avec une pointe de fierté dans le regard ; Hugo lui, bien calé dans sa poussette, parle le Prunille langage impropre à la communication usuelle, développé avec talent par la cadette des Baudelaire quelques décennies plus tôt.

Il remercie son ami d’un signe de tête quand la clope va s’éteindre sur le pavé. Il glisse une petite boutade, les lèvres tordues en une moue de victime toute désignée.   « C’est que l’Ordre me paie pas assez, alors je fais du babysitting, tu vois … » et puis il hausse les épaules, de manière tout à fait désinvolte pour répondre au regard qui le presse d’interrogations silencieuse « Je sais pas … on m’a jamais posé la question alors j’ai rien dit, c’est la famille, c’est la Hollande. C’est pas Paris » Il ne sait pas trop comment expliquer son silence. L’ainé était déjà né quand il s’est installé à Paris. Le cadet a montré le bout de son nez il y a près de deux ans, il ne voyait pas bien comment annoncer cela à ses frères d’arme parisiens alors que l’Ordre faisait face à des problèmes tout à fait urgents, une coupure d’électricité générale suivie d’une rébellion révolutionnaire puis d’une pluie torrentielle. Alors il s’était tu.

« What’s your name, kid ? » Caspar cherche le regard de son père, on ne parle pas à des inconnus lui a-t-on appris. Le sourire rassurant du paternel qui le charrie « Cat got your tongue, Casp’ ? » le rassérène et il relève son petit torse, menton haut pour tenir le regard du monsieur. Il se présente en anglais sans trébucher sur la langue de Shakespeare « My name is Caspar, Sir. What’s yours ? » Ca a un petit côté Brian is the kitchen ces présentations et Andreas ri devant le cérémonial. D’un coin de l’œil, il veille sur Light qui s’approche de plus en plus de l’intérieur de la poussette. Quand il estime la distance de sécurité réglementaire séparant un chien d’un bébé atteinte, il redémarre en douceur la poussette vers l’avant pour éloigner la chienne sans la brusquer. Ni brusquer son maitre, il soupçonne Arthur de pouvoir se montrer un poil susceptible sur la considération qu’on apporterait à l’éducation de son animal de compagnie. « In the stroller, it’s Hugo, 2 y.o. ; Casp’ is six. » Il se défend du silence qu’il a observé jusqu’ici en envoyant une petite boutade amicale « Qu’est-ce qu’y’a ? Tu caches pas un héritier illégitime dans ton placard toi ? » Comme son ainé commence à vouloir courir à nouveau dans tous les coins, il le rattrape par le coude pour lui chiper son cache-œil de pirate. On ne court pas avec un œil bandé, c’est la chute assurée. Comme si le chenapan avait besoin de ça pour faire goutter la poussière à ses genoux.

Le bandeau de pirate sur son œil, il se tourne vers son ami. « D’autres questions, mon capitaine ? A l’abordage ? » N’étant pas vraiment un pilote de poussette formule un, il remonte le bandeau dans ses cheveux et continue sa promenade le long des quais, en ayant gagné deux nouveaux compagnons de voyage.





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Sujet: Re: kinder surprise # Arthur 03.03.19 0:18 ()
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S’il y avait un père caché au sein de l’Ordre sur lequel il aurait fallu parier, Andreas aurait été certainement le dernier sur lequel Arthur aurait jeté son dévolu. Il le côtoyait tant, et à la fois, il se rendait compte que la sphère privée restait toujours en dehors de leur relation. Lui qui avait l’impression de le connaître par cœur au fil des ans comprenait aujourd’hui qu’il y avait une toute autre facette de lui dont il ignorait tout. Mais contrairement à son habitude, l’homme choisit de ne pas se renfermer sur le passé et de se questionner des heures sur ce qui aurait pu changer les choses, ce qu’il avait pu manquer. Son ami lui expliqua finalement que le plus grand ne parlait que l’anglais et le néerlandais, preuve que les enfants n’habitaient certainement pas à Paris. Et donc pas avec leur père. Quand ce dernier lui expliqua vaguement les raisons de son silence, Arthur répondit d’un simple sourire compréhensif. Comment pouvait-on en vouloir à n’importe quel templier de l’Ordre d’essayer de garder une vie normale, loin des secrets et des menaces constantes ? Si le fils Leroy faisait partie de ceux qui avaient fini par renoncer à l’idée d’être un citoyen avant d’être templier, il n’oubliait pas que la plupart encore briguait un quotidien paisible. Il se souvenait de son père qui menait de front sa vie de justicier et ses responsabilités de maire. Quand bien même sa femme avait rapidement compris que la politique n’était pas le seul combat de son existence, Jean avait toujours tenu à ne pas mêler son épouse et le couple s’était appliqué à n’être qu’un vieux couple de parents amourachés, des décennies après leur mariage. C’était peut-être ça qui leur avait réussi, au fond. Modèle exemplaire, objectif inatteignable aux yeux du fils persuadé d’être destiné à la solitude du combattant.

Les yeux clairs du français se reportèrent sur l’aîné des garçons. Autant essayer de faire connaissance. Malgré son apparente décontraction, son ami devinerait aisément la retenue qui habitait ses paroles. Les interactions humaines devenaient de plus en plus compliquées. Caspar se présenta enfin et l’homme acquiesça silencieusement l’anglais presque parfait du gamin. Bon travail, les parents. « My name’s Arthur. Like the king of Camelot. » L’œillade saisit le regard du père, rabrouant déjà la négligence, si le gosse n’avait pas été nourri aux fameuses légendes arthuriennes. Remarquant à peine que la marche avait reprise en raison de la proximité de Light, Arthur suivit le mouvement, absorbé par le récit d’Andreas. Maintenant, il admirait d’autant plus son collègue. Même si la vie de père pour Jean Leroy avait semblé être un jeu d’enfant rythmé de tradition et transmission, le fils cadet se doutait que ce n’était certainement qu’une façade. Il se sentait presque tout petit, lui le célibataire endurci avec son chien. Et quand Andreas osa l’interroger sur sa descendance, Arthur stoppa momentanément sa marche, toisant le curieux pour sa question stupide. « J’ai bien donné deux enfants à la princesse d’Angleterre, mais elle tient à ce que ça reste secret. » Où trouverait-il le temps de toute manière ? Boire une bière sans risquer de mourir était devenu une véritable épreuve, une utopie qu’il ne se donnait même plus la peine d’essayer de réaliser.

Le tableau de spontanéité qu’était en train de lui offrir Andreas méritait presque une photo. Affichée sur les murs du QG du Louvre, rappel de ne pas oublier de vivre. Sourire aux lèvres, il haussa les épaules : « Je te demanderais bien de me raconter toute l’histoire de A à Z. » Non pas curiosité malsaine, mais véritable envie de découvrir cette autre facette de son ami. L’envie de fumer commençait de nouveau à le tarauder et il fallait qu’il s’occupe avant que ça ne devienne une autre obsession.
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Sujet: Re: kinder surprise # Arthur ()
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