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 a time to betray | arthur
sunsets on the evil eye, always on the hunt for a little more time
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Baz H. Ravel
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Baz H. Ravel
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the mighty bush : absence totale de pouvoirs, à son plus grand regret
weapon : pas d'arme pour les novices, il a que son couteau, au cas où, mais il sait que c'est pas ce qui le sauvera des griffes d'un démon
Allegeance : novice, il suit les ordres mais les remets régulièrement en question lorsqu'il ne les comprend pas. suivre la hiérarchie n'a jamais été son truc et ce n'est pas aujourd'hui que cela va changer
these streets : il sait tout, les anges, les démons et maintenant les dieux. il tente de comprendre et de faire le tri entre les bons et les méchants même si c'est parfois difficile.
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Sujet: a time to betray | arthur 06.06.18 23:29 ()
a time to betray
i would rather walk with a friend in the dark, that alone in the light
T’as le cœur en vrac depuis des jours. Parce qu’elle est partie, elle s’est barrée, elle en a finalement eu marre des secrets et des mensonges. La vérité, elle avait pas encore éclaté et tu pourrais jamais la lui donner. Alors elle t’avait laissé en plan et y a ton couple qui avait explosé autant que ton cœur. Des jours. Des jours entiers sans mettre les pieds au QG. Des heures de retard cumulées à l’entrainement alors que tu ne te pressais plus, parce que tu t’en moquais bien de progresser et d’obéir à leurs stupides règles, parce que tu vivais pour toi et plus pour eux pendant quelques temps. Parce que les templiers et leur maudit secret t’avaient pris ce qui comptait le plus pour toi. T’avais pas bien saisi au départ, et tu le regrettais maintenant d’avoir un peu trop insisté auprès de Renée pour qu’elle te dise ce que tu venais de voir. Oui, tu regrettais amèrement. Tu te disais que ça aurait été plus simple si t’avais rien su, si t’avais juste des brides de souvenirs dispersés de cette soirée qui avait fait basculer ta vie. T’aurais continué à te battre aux côtés des révolutionnaires, t’aurais rien eu à lui cacher et ça aurait été bien plus simple. Vivian, elle aurait toujours été là. Peut-être que vous vous seriez engueulés, c’était certainement sûr. Mais y aurait pas eu des crises plusieurs fois par semaines pendant des mois. Tu l’aurais pas retrouvée en larmes à chaque fois que tu rentrais un peu tard parce qu’elle était persuadée que t’allais voir ailleurs. Vous vous étiez aimé, un peu trop peut-être. Tu l’aimais toujours, mais même à elle tu pouvais rien dire. Alors tu gardais le silence même si t’avais qu’une seule envie c’était d’aller la retrouver pour lui dire la vérité. Que Tatiana n’était pas une amante, que c’était une coéquipière. Que t’allais pas au Louvres pour rencontrer du monde mais parce que tu t’y entrainais. Que ça faisait des mois que tu savais la vérité. Ça prendrait quoi, cinq minutes. Cinq minutes et quelques phrases avec lesquelles tu pourrais la retrouver. Mais t’avais pas le choix. T’avais pas le droit et tu le savais. T’étais peut-être tête brulée mais t’avais pas envie de mourir. Alors tu gardais le silence. Alors tu les évitais pour pas remuer le couteau dans cette plaie béante qu’était ton cœur depuis quelques semaines.

Lorsque t’avais reçu le SMS, t’avais eu envie de pleurer et de tout casser dans ton appart. Parce que t’avais pas envie de partir en mission. Pas avec lui. Et surtout parce que c’était peut-être la seule personne à qui tu pouvais pas dire non. Un instant, rien qu’un instant, t’as pensé à lui dire que t’étais pas dispo, que t’avais du boulot au restaurant. Mais tu les connaissais. Tu savais qu’ils étaient capables de vérifier que tu te foutais pas de leur gueule. Alors t’avais dit que c’était ok. Et là, t’attendais le grand chef à quelques mètres de la planque de la Vox. Tu te détestais de faire ça, tu te détestais de leur mettre des bâtons dans les roues. Parce que la Vox c’était cette famille qui était là pour toi, cette famille que les templiers ne seraient jamais. C’est grâce à elle que t’avais rencontré celle que les templiers t’avaient pris. Alors les trahir, c’était dur désormais, surtout de le faire pour les templiers. C’était dur depuis qu’il y avait Fabrice qui était mort. Parce que c’était un pote et qu’il était mort pour la vérité, pour cette vérité que vous leur cachiez perpétuellement. Au début t’avais cru que c’était mieux ainsi, que vous les protégiez de cette vérité bien trop dangereuse mais t’en étais plus sûr. Parce qu’il y avait trop de flou, trop de non-dits, trop d’informations étranges. Tu comprenais pas comment aucun templier pouvait savoir pour les dieux et tu pouvais pas t’empêcher de te demander s’ils savaient pas ou s’ils vous avaient pas dit. Tu comprenais pas comment ils pouvaient continuer leur boulot en sachant que certains mourraient pour cette vérité. Alors maintenant, t’espérais qu’ils découvrent tout, ou au moins une partie. Et alors, alors tu pourrais retrouver Vivian. Tu lui dirais pas forcément tout mais ça serait bien plus simple. Mais aujourd’hui, t’allais devoir une fois de plus leur planter un couteau dans le dos, les éloigner de cette vérité, et ça t’énervais. Parce que tu ne les protégeais pas ainsi. C’était plus le cas et tu l’avais compris lorsqu’il était mort. Ils se mettaient en danger parce qu’ils s’approchaient des mauvaises personnes sans le savoir et sans que tu puisses rien faire contre. Et y avaient les templiers qui continuaient de les soi-disant protéger alors qu’il y avait pas de raison qu’ils sachent pas ce qu’il se passait dans cette ville. Qu’ils sachent pas que les dieux étaient en train de faire d’eux des pantins sans qu’ils puissent rien faire contre. Parce qu’ils avaient beau être une armée, t’y croyais plus aux anges et aux templiers arrivant à faire régner l’ordre et à sauver la population, pas depuis que les dieux se montraient ouvertement et s’en foutaient des victimes collatérales.

Les épingles dans la main, tu le vois arriver de loin. Si t’étais motivé la fois précédente, lorsque vous étiez partis à la poursuite de ce trésor, tu l’es pas aujourd’hui. « Bonjour. » Tu voyais plus que les points négatifs de cette organisation. Eux et leur fric. Eux et leurs grands airs. T’étais pas comme eux. Eux et leurs ordres auxquels ils étaient impossibles de déroger, sinon c’était la mort. T’aurais jamais dû intégrer ce putain de mouvement. Si t’avais fait plusieurs erreurs dans ta vie, c’était peut-être la plus grosse. Surtout que les informations que t’espérais avoir sur ta mère, tu les avais même plus. La démone qu’elle était pouvait très bien être une déesse à présent et ça changeait absolument tout. Mais maintenant, fallait pas que tu y penses à tout ça. Parce que vous alliez vous introduire dans une des planques de la Vox. Tu savais qu'il y avait personne à cette heure-ci, c'était toujours comme ça, alors tu lui avais dit que ce serait facile. De toute façon, c'était sûre qu'elle arriverait un jour cette mission, qu'un jour il allait falloir te servir de ce que tu savais pour leur apporter un peu plus que les infos des grandes réunions. Et ce jour c'était aujourd'hui, et il tombait au plus mauvais moment.

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Arthur M. Leroy
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Arthur M. Leroy
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Allegeance : Puisqu'il est ni plus ni moins le chef de clan des templiers, il se doit d'être un exemple de loyauté. C'était pourtant mal parti, lui l'électron libre, l'âme rebelle dans une famille qui ne vivait que pour le devoir envers autrui. Aujourd'hui, tous les regards et toutes les craintes sont rivés vers lui et il se doit alors de représenter l'union au sein de l'Ordre. Néanmoins, il met un point d'honneur à ne pas être l'homme derrière le bureau, celui qui tire les ficelles depuis son nuage paisible. Il met la main à la pâte et entend donner à son camp une efficacité jamais atteinte autrefois .
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Sujet: Re: a time to betray | arthur 02.07.18 19:07 ()
Don't ask my opinion, don't ask me to lie
Don't put your blame on me  @Baz H. Ravel
L’union faisait la force. Et diviser pour mieux régner n’avait jamais été un adage aussi véridique. Maintenant que certaines zones d’ombres s’étaient éclaircies, dévoilant au passage l’existence des réincarnations des dieux, il fallait s’occuper du reste. Faire en sorte que tout rentre dans l’ordre, éviter que le chaos désiré ne finisse par souffler tout sur son passage et ne laisse que misère dans son sillage. Le Secret était menacé et l’Ordre des templiers ne pouvait pas regarder des siècles de sueur et de labeur être réduits à néant pour de simples histoires d’égos mal placés. Les humains devaient être protégés coûte que coûte et cela passait encore et toujours par leur ignorance. Ce pilier du devoir des templiers n’avait jamais fait l’unanimité, parce que les soldats restaient des gens avec des familles et des proches. L’entourage était aussi force que faiblesse et c’était parfois difficile, insurmontable, de devoir mentir à ceux qu’on aimait. Même si sa mère connaissait plus ou moins l’existence de l’Ordre, elle n’avait tenu à en savoir plus. Si elle connaissait leurs missions, les rivalités et les jeux de pouvoir, c’en était fini de sa sécurité. Elle redeviendrait une proie comme une autre, avec le funeste avantage d’être un membre de la famille du souverain sur trois générations. Alors, oui, envers et contre tout, Arthur tenait à ce que l’ignorance demeure. Il laissait de côté les crève-cœurs et les regrets pour ne pas finir avec des remords. Il y avait des choses que le reste du monde n’était pas prêt à savoir. Telle la cocotte-minute au bord du débordement, il fallait veiller à ce que jamais elle n’implose. Le Chevalier du roi redoublait d’efforts et motivait des troupes épuisées mais regonflées. Il l’espérait, alors.

Sa cible du moment était la Vox Populi. La voix du peuple dont ils pensaient être l’incarnation, mais ils n’étaient que le reflet d’une souffrance, de non-dits et d’égoïsme dont ils ne supportaient plus le poids. Chaque révolutionnaire avait une histoire qui les poussait à agir ainsi. Jamais l’un d’entre eux n’avait rejoint la cause, sans avoir quoi que ce soit à voir avec le Grand Départ. Peut-être que s’il n’était pas né Leroy, Arthur aurait fini par les suivre. Mais l’opinion de chacun était forgée de ses expériences et il ne supportait pas qu’ils puissent autant s’approcher d’une vérité dont ils ne sauraient quoi faire. Ils semaient le vent sans se douter de la tempête qu’ils pouvaient récolter. L’homme avait contacté Baz, parce qu’il le savait proche de l’organisation et parce que leur dernière mission commune lui avait laissé une bonne impression. Il ne fallait pas négliger les nouvelles recrues, les dirigeants de demain. Et puis le jeune homme semblait avoir des relations très personnelles avec certains membres de la Vox et il tenait à lui rappeler par la même occasion les différents combats qu’ils menaient. Évidemment, Baz répondit présent à son invitation qui n’en était pas vraiment une. Quand bien même, Arthur leur laisserait le choix, personne n’oserait refuser d’obéir à leur chef. C’était les travers d’être à la tête et de représenter le poids de la hiérarchie. Light sur les talons, il se rendit près du point de rendez-vous. La capuche sur la tête, il marchait lentement comme quelqu’un qui promenait tranquillement son chien sur les quais de la Seine. Le bateau qui était ancré là appartenait à la Vox et même si Baz semblait connaître la fréquence de leur présence, ils n’étaient pas à l’abri d’un guetteur dissimulé.

Quand il approcha de Baz, Arthur sentit immédiatement qu’il n’était pas dans son état normal. Les salutations étaient brèves, sans réelle âme. Où était passé le trublion un peu trop content ? « Comment ça va ? » Une petite tape derrière le dos feignit la proximité des deux hommes. Autant croire un minimum qu’il ne l’avait pas traîné ici de force. Il avait hâte de pénétrer dans les lieux, de voir quel monde s’était forgé la Vox depuis tout ce temps. Plusieurs fois auparavant, ils avaient eu l’occasion d’infiltrer leurs rangs pour soutirer des informations, mais jusqu’ici, ils n’avaient jamais pris le risque d’investir leur quartier. Et encore moins Arthur lui-même. Mais c’était ça. Il avait besoin de voir par lui-même. Le visage toujours caché sous sa capuche pour ne pas qu’on le voit parler, il poursuivit : « Dis-moi tout. Les horaires habituels, le nombre d’entrées et de sorties, les systèmes de sécurité s’il y en a, et surtout le nombre potentiel de problèmes qu’on peut avoir. » Autrement dit, est-ce qu’ils risquaient de rencontrer du monde ? Arthur essayait de lui tirer les vers du nez tout en comprenant au fur et à mesure que cette mission ne serait pas aussi simple qu’il l’avait cru. Quelque chose clochait.
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Baz H. Ravel
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Sujet: Re: a time to betray | arthur 23.07.18 19:57 ()
a time to betray
citation
C’est à contre cœur que tu t’y rends à cette mission. Mais c’était avec Arthur, et t’avais pas moyen de te dérober, parce que c’était le chef. Parce que tu devais garder le secret même si c’était difficile. On t’avait dit que tu ne serais un véritable templier que lorsque tu aurais fait ton serment mais la vérité était toute autre. Une fois qu’on avait mis les pieds dedans, une fois qu’on savait, il n’y avait pas de retour en arrière possible. La seule possibilité était la mort et t’étais pas fou au point de risquer ta propre vie. Alors aller fouiller la Vox, ceux qui t’acceptaient peut-être bien plus que ne le faisait les templiers, eux avec qui tu avais beaucoup plus d’affinités dans ta façon de te comporter et de vivre, oui, ça te faisait mal. Mais avais-tu le choix ? Non, tu n’avais pas su comment leur dire non, pour la première fois. Parce que tu avais cru à leurs belles paroles l’espace d’un instant. Tu y avais cru qu’ils faisaient ça pour le bien des autres. Mais tu n’en étais plus persuadé depuis que Fabien était décédé. Après tout, vous n’aviez pas réussi à le protéger. Il était mort, il avait été tué, parce qu’il s’était un peu trop approché du secret.

Tu le reconnais alors qu’il approche votre chef. Ou plutôt tu te doutes que c’est lui plus que tu ne le reconnais. Avec une capuche recouvrant sa tête, la personne approchant ne peut que chercher à éviter d’être reconnue et étant donné que vous avez rendez-vous qui pourrait-ce d’autre que celui que tu attends. Mais c’était un bref salut que tu lui faisais. Bien loin de cette journée où vous étiez parti à la recherche d’un trésor que vous n’étiez pas parvenus à retrouver à ton plus grand regret. Parce que c’était un défi et tu aurais rêvé de la gagner cette chasse au trésor. « Comment ça va ? » Et il y a cette petite tape dans ton dos. Signe d’une proximité que tu n’avais jamais réellement eu avec lui. C’était certainement pour faire genre si on vous surprenait, mais tu ne peux t’empêcher de te raidir à celle-ci. « Ca va. » Vague réponse bien loin de cet enthousiasme que tu avais jadis. Mais la vérité, c’était que tu n’allais pas bien. Tu n’allais pas bien depuis qu’elle était partie. Et c’était en partie à cause de ce secret.

« Dis-moi tout. Les horaires habituels, le nombre d’entrées et de sorties, les systèmes de sécurité s’il y en a, et surtout le nombre potentiel de problèmes qu’on peut avoir. » L’avantage, c’était que malgré tout, tu n’allais pas avoir à trainer trop longtemps ici en sa compagnie. Et plus vite ce serait fini, plus vite tu retournerais chez toi à te morfondre. Une mission, ça aurait pu te changer les idées, mais pas comme ça. Il fallait que tu fasses autre chose. Quelque chose qui ne te fasse pas penser aux raisons de vos disputes. Quelque chose qui ne te fasse pas penser à elle. Et les templiers, comme la Vox, ça t’y faisait un peu trop penser. Tu l’avais rencontrée grâce à l’un et tu l’avais perdue à cause de l’autre. Super combo qu’était cette mission. « Un tour le matin de 10h à 11h, après y a une heure de calme. Deuxième voyage de 14 à 15. Normalement, ils ne sont pas censés revenir avant 16h30. » Tu marques quelques secondes de seconde. « Un système d’alarme, je suis pas un expert, mais rien que Tara ne pourra pas désactiver je pense. » T'aurais pu dire à qui il était relié, mais tu prétends ne pas savoir. Parce que tu la protèges la révolutionnaire, parce que t'as pas idée de ce qu'ils pourraient faire pour éviter la dispersion d'informations si découverte un jour il y avait. Y a ses épingles avec lesquelles tu joues, qui passent d’une main à l’autre, qui glissent entre tes doigts. « Après, il peut y avoir du passage, mais ce serait un passage non planifié, y a pas de tours de garde. Mais si le maire bouge, ils peuvent bouger aussi. » Silence. Souvent, le maire ne bougeait qu’après 16h30, mais on n’était pas à l’abri d’un changement. « Et si c’est le cas, la plupart des gars sont armés et ils seront certainement au moins deux à revenir. » Quant à s’en servir, oui, ils pouvaient tout à fait le faire. Et pour les binômes, c'était pratiquement évident. Il y avait toujours deux personnes minimum pouvant se libérer à tout moment, et c'était très rare qu'uniquement l'une des deux y parvienne.

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Arthur M. Leroy
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Arthur M. Leroy
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Sujet: Re: a time to betray | arthur 17.09.18 10:36 ()
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Don't put your blame on me  @Baz H. Ravel
Baz n’était pas très volubile, c’était le cas de le dire. Il y avait quelque chose qui semblait le perturber. À croire qu’il n’avait pas envie d’être là. Son attitude déçut légèrement Arthur, persuadé que ce dernier serait plus que déterminé à l’idée d’œuvrer à ses côtés. Il fallait croire qu’il s’était montré un peu trop optimiste cette fois-là, peut-être même trop égocentrique. Entretenir une bonne relation avec chacun de ses soldats était une tâche ardue et même s’il y activait chaque jour, c’était un labeur de longue haleine qui pouvait basculer du jour au lendemain. Avec sa recrue favorite, le lendemain semblait être arrivée. Il décida d’ignorer la situation pour le moment et se concentra sur la mission. Ils étaient sur un territoire qui ne leur appartenait pas et s’ils continuaient de traîner ainsi, ils allaient finir par se faire repérer. Calmement, Arthur lui demanda de lui expliquer tout ce qu’il savait. En se remettant complètement à lui, il démontrait qu’il lui faisait confiance. C’était Baz qui avait les rênes. Du moins, jusqu’à ce qu’il ne fasse un pas de travers. Ou qu’il se décide enfin à dire ce qu’il n’allait pas. Il lui expliqua les rondes habituelles des révolutionnaires. Derrière ses airs de groupuscule dilettante, la Vox Populi était certainement bien organisée. Il suffisait d’examiner leurs interventions et leurs coups d’éclat pour comprendre qu’il s’agissait bien plus que d’une communauté de civils en quête de réponse. De vrais petits soldats, se dit Arthur alors que Baz lui passait en revue le système de sécurité employé. Et paranoïaques en plus de ça… « Je vois. » dit-il, simplement. De toute manière, il faisait confiance à Tara pour s’occuper de tout ça. Les systèmes électroniques ne lui faisaient pas peur. C’était plutôt de l’humain dont il se méfiait. La machine était automatique et prévisible. Ils n’étaient pas à l’abri de l’arrivée inopinée d’un révolutionnaire qui avait oublié son sac ou qui était pris d’un sursaut de conscience professionnelle. Comme s’il lisait dans ses pensées, Baz évoqua la possibilité d’un événement inattendu et malgré tout, Arthur ne put s’empêcher de sourire. Chassez le naturel, il revient au galop. Il était en train de retrouver son templier à qui rien n’échappait, en dépit de cette mine déconfite à l’idée d’entrer dans cette péniche. « Quelques-uns d’entre nous ont toujours un œil sur le maire. Je vais leur demander de nous prévenir, s’il y a du mouvement. Au moins, on sera un peu préparés. » Il joignit le geste à la parole, en tapotant brièvement sur son téléphone. Tara lui avait montré quelques fonctionnalités des plus intéressantes sur ce foutu téléphone dernier cri, mais dans le doute, c’était toujours à elle qu’il destinait ses messages.

Arthur rangea son cellulaire au fond de la poche de son jean. « On ne se sépare sous aucun prétexte. Si quelqu’un arrive, on pourra au moins s’occuper d’eux avant de partir. Puisqu’ils te connaissent, tu gardes le visage découvert. Ils ne se méfieront pas de toi. » Non, il n’était pas en train de le vendre au loup. Il préservait sa couverture. « Dans l’idéal, on ne touche à personne. Si vraiment ça tourne mal, je t’en collerai une et tu auras tout le loisir de dire que je suis un putain de connard qui a décidé de faire toutes les péniches du quai. » Il espérait ne pas en arriver là, mais il préférait le prévenir et parer à toute éventualité. Son visage n’était pas encore connu de la Vox et tant qu’à faire, il aimerait que ça reste ainsi. Il tâta brièvement le sac à dos qu’il avait dans le dos. « On m’a filé deux scanners portatifs. Tout ce qui peut être utile ira directement sur nos ordinateurs. On n’emporte rien. Si on trouve des choses compromettantes sur nous, on scanne aussi. Nos techs falsifieront les papiers et tu t’occuperas de les échanger plus tard. Et on porte des gants. » Les consignes étaient données. Il n’y avait rien de plus simple. Il ajusta un peu sa capuche, l’enfonçant un peu plus devant son visage. « Après toi. » C’était lui, le guide. Alors qu’il lui emboîtait le pas, il se permit de mettre une main sur la sienne, pour calmer l’agitation de ses doigts autour des épingles. Ce n’était pas le moment de disjoncter. Il voulait un Baz concentré. Après un dernier coup d’œil derrière lui, il traversa la passerelle pour poser le pied sur la péniche. Tara était sûrement déjà en train de provoquer une petite panne dans les différents systèmes d’alarme ou de surveillance des lieux, juste histoire de quoi être tranquille sans éveiller les soupçons. « Quel rôle tu as là-dedans ? » Autant continuer à s’intéresser à lui et lui montrer qu’il supportait cette double vie pour la bonne cause. Parce qu’il n’y avait rien de plus dur que d’être deux personnes à la fois sans trouver sa place.
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Baz H. Ravel
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Sujet: Re: a time to betray | arthur 24.09.18 0:01 ()
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T’es pas ravi d’être en mission. T’aurais préféré évité. Mais t’avais pas eu le choix. C’était Arthur et on ne contredisait pas les ordres, jamais. Alors t’avais pas osé prétendre que t’avais quelque chose d’autre à faire, une chose plus intéressante. Parce qu’ils auraient appris la vérité et tu te demandais ce qui aurait alors bien pu t’arriver. Tu lui donnes les informations les plus importantes alors qu’il t’écoute en silence. Y a qu’un « Je vois. » qui vient briser tes explications. Tu lui caches une partie de la vérité. Tu en lui donnes pas de nom. De toute façon, tu ne doutais pas qu’il pourrait les obtenir d’une autre façon. Tu devais pas être le seul infiltré. Ils devaient y en avoir d’autres dont les sentiments entravés moins le jugement que toi. C’était les templiers et si la Vox était bien organisée, elle était loin de l’organisation pyramidale de l’ordre. Et puis tu parles du maire et de la possibilité qu’ils reviennent. T’espérais que ça ne serait pas le cas. T’avais pas envie d’être pris sur place par ceux qui était comme une deuxième famille pour toi. « Quelques-uns d’entre nous ont toujours un œil sur le maire. Je vais leur demander de nous prévenir, s’il y a du mouvement. Au moins, on sera un peu préparés. » Tu l’observes alors qu’il envoie un sms. Et tu te dis qu’il est marrant là, avec son téléphone. T’as l’impression qu’il n’est pas des plus à l’aise et ça te fait sourire. Il fallait bien ne pas être doué avec quelque chose. « On ne se sépare sous aucun prétexte. Si quelqu’un arrive, on pourra au moins s’occuper d’eux avant de partir. Puisqu’ils te connaissent, tu gardes le visage découvert. Ils ne se méfieront pas de toi. » Tu le regardes interdit. T’aimes pas cette idée. Mais tu réponds rien sur le coup. Et puis au final si. « Vraiment ? Y a pas un risque quand même ? » Parce que tu savais pas tout. S’ils avaient des caméras secrètes à l’intérieur ? Et si ? Trop de questions dans ton esprit alors que tu luttes contre cette idée du visage découvert. T’as peur de tout perdre. T’avais déjà trop perdu pour l’ordre même s’ils ne semblaient pas prendre conscience de cela. « Dans l’idéal, on ne touche à personne. Si vraiment ça tourne mal, je t’en collerai une et tu auras tout le loisir de dire que je suis un putain de connard qui a décidé de faire toutes les péniches du quai. » T'as ta réponse, ouais, vu comme ça, tu ne risquais rien. Sourire qui s’étale sur le visage. « Ok, mais je t’en mets une avant. » Et tu regrettes après coup ta magnifique sortie. C’était le chef de l’ordre quand même. Alors tu regardes ailleurs pendant quelques secondes. Et puis tu peux pas empêcher le léger sourire qui apparait sur ton visage. T’aimerais bien lui en coller une avant, pour l’action, pour la beauté du geste. Aussi parce que tu lui en voulais un peu à lui et aux secrets bidons qu’il vous faisait garder. Y avait pas de raison qu’il s’en sorte sans coup et pas toi non ?

« On m’a filé deux scanners portatifs. Tout ce qui peut être utile ira directement sur nos ordinateurs. On n’emporte rien. Si on trouve des choses compromettantes sur nous, on scanne aussi. Nos techs falsifieront les papiers et tu t’occuperas de les échanger plus tard. Et on porte des gants. » T’écoutes les consignes en silence. Tu comptes bien t’y tenir. T’as pas envie d’être pris ici pour une erreur bidon. Parce que t’as pas envie de les perdre les révo dans le fond. Gants bien rapidement enfilés. « Après toi. » Doigts qui jouent avec les épingles au moment de traverser la passerelle. Et ça tremble un peu plus que d’ordinaire. Tu le sens ton cœur qui bat un peu trop vite. C’est la main d’Arthur sur la tienne qui vient te rassurer un peu. Peut-être que ça se passerait réellement bien. Après tout, c’était le leader, il devait savoir ce qu’il faisait. « Quel rôle tu as là-dedans ? » Tu l’observes pendant quelques secondes. Et y a la réponse qui tombe. Elle est froide. Peut-être un peu trop à vrai dire. Mais on ne peut plus vraie. « Le rôle du connard qu’a plus été présent pendant un an et qui s’est repointé comme une fleur en mission des mois plus tard. » Est-ce que t’avais un autre rôle que ça ? Pas vraiment. T’étais pas comme Vivian, expert dans un domaine. T’étais qu’un homme de main. Un de ceux qu’avaient rien fait pendant plus d’un an si ce n’est se pointer aux réunions parce qu’il savait déjà tout. Pourtant, c’étaient les personnes dont t’étais le plus proches, des amis, une seconde famille. Une seconde famille que tu trahissais pour un mouvement qui t’avais fait perdre Vivian. Douce ironie.

Tu te détournes de lui pour t’occuper de cette porte. Ca tangue doucement, au rythme des vaguelettes. Tu t’accroupis au niveau de la serrure. Et tu joues avec tes épingles pour ouvrir la porte qui se dresse entre vous et l’objectif. Clic, clic. Tu ranges les épingles dans ta poche et tu te saisis du scanner portatifs que t’avais posé à côté de toi. Main qui s’appuie sur la poignée et porte qui s’ouvre. Et cette maudite culpabilité qui monte alors que tu la franchie.

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Arthur M. Leroy
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Sujet: Re: a time to betray | arthur 06.10.18 9:58 ()
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Baz écoutait attentivement ses consignes, se contentant de réagir à la possibilité ouverte de lui en coller une, au cas où ça tournerait mal. Sur le coup, Arthur haussa un sourcil en sa direction, partagé entre l’amusement d’une telle spontanéité et l’inquiétude qu’une recrue veuille gifler son supérieur. Il n’avait pas l’impression de le traiter mal jusqu’ici. Il s’était toujours fait un devoir de mettre en valeur les nouvelles recrues et de leur permettre d’accéder plus rapidement à de hautes sphères s’ils le souhaitaient et s’ils travaillaient bien. Il faisait du mieux qu’il pouvait pour que chacun trouve sa place, même s’il n’était pas dupe. Arthur n’était pas le messie et encore moins le meilleur médiateur du monde. Alors si Baz voulait lui en décoller une, c’était de bonne guerre si à son tour, il ne retenait pas son poing qui le démangerait. Derrière ses airs de chef mal aimable, il avait été autrefois un sacré fêtard qui n’hésitait pas à terminer sa soirée en bagarre si ça en valait la peine. Il avait toujours été dépendant à l’adrénaline, désormais il ne faisait que la rechercher d’une autre manière. Se servir de ses poings et prendre des coups ne lui faisait pas peur, du moment qu’il était capable de se défendre à son tour.

Enfin, il était temps de rentrer. Le Chevalier du Roi ne pouvait empêcher son cœur d’accélérer à la perspective d’infiltrer le réseau des révolutionnaires en personne. Même si les templiers ne manquaient pas d’infiltrés, il y avait tant d’interrogations concernant leur système de fonctionnement, les valeurs qu’ils défendaient, le bien-fondé de cette cause perdue. Car c’en était une, Arthur n’en avait jamais douté. Leur main manquait de cartes on ne peut plus essentielles à la société autour de laquelle ils s’étaient réunis. Il y avait le secret qui les préservait eux, en tant qu’humains et qui faisait étouffait leur révolution dans l’œuf avant même qu’elle ne puisse véritablement s’embraser. Le jour où tout Paris serait au courant du fléau qui la gangrénait, peut-être alors que la Vox Populi trouverait une utilité, mais jusqu’ici, c’était des coups d’épée dans l’eau. Un effort vain qu’il aurait très certainement rejoint s’il n’avait pas été de l’Ordre. Il n’aurait jamais cessé de se battre pour les disparus et les êtres chers qui étaient revenus de nulle part, métamorphosés à jamais. Tant bien que mal, Arthur essayait de réprimer ce point commun des plus révélateurs au nom de son rôle de templier. Avant de laisser Baz ouvrir la porte de manière habile mais frauduleuse, il l’interrogea quant à la place qu’il s’était faite ici, sans s’attendre à la réponse amère qu’il lui servit. L’homme resta interdit quelques instants, tandis qu’il observait les mains de la recrue s’affairer près de la serrure. Il y avait donc des gens auxquels il tenait dans cette Vox, des gens qu’il était en train de trahir d’une certaine manière. Lui aussi avait l’impression de trahir une certaine personne, en s’infiltrant dans son monde. Il ignorait même s’il avait véritablement sa confiance, certainement que non. Mais elle ne l’avait jamais autorisé à pénétrer ce qui devait être son cercle le plus intime. « Je comprends. » dit-il, humblement. Il n’y avait rien à rajouter de plus et Arthur n’était pas adepte de la langue de bois.

Au moment où il entendit le clic de la serrure ouverte, le trentenaire enfila à son tour ses propres gants. Ils auraient tout le temps d’en discuter plus tard, si Baz avait de vrais griefs à lui faire part. Là, la situation était trop délicate pour qu’ils s’égarent de leur mission. Le trublion passa devant lui et il le laissa avancer de quelques mètres avant de lui emboîter furtivement le pas. Les caméras n’étaient peut-être pas encore désactivées, il ne fallait pas croire qu’ils soient rentrés ensemble. Quelques pas plus loin, il eut un message de Tara qui lui confirmait qu’ils étaient hors de vue. « Check. » se contenta-t-il de dire, en rangeant son téléphone dans sa poche. Il parcourut l’endroit des yeux. Il pourrait passer des heures à tout explorer, à découvrir leur manière de vivre, mais ils n’avaient pas le temps. « Il y a une salle de réunion, le chef a sa petite cabine privée ? » demanda-t-il en soulevant quelques papiers qui trônaient sur une table. Ici, ça ressemblait plutôt à la pièce à vivre. Il y avait des tasses à moitié terminées, des vestes abandonnées, des coussins éparpillés. Il y avait même une légère odeur de café dans la pièce qui faisait à vue d’œil la moitié de la longueur du bateau. Et s’il trouvait quelque chose sur Jo… ? Absorbé, Arthur avançait lentement, laissant libre cours à sa curiosité. « Tu estimes leur effectif à combien de personnes aujourd’hui ? » Il tomba alors sur la facture d’un bar pour une vente de marchandises. Dans le doute, il passa le papier dans son scanner et le reposa tel qu’il était, au milieu du reste. C’était fascinant.
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weapon : pas d'arme pour les novices, il a que son couteau, au cas où, mais il sait que c'est pas ce qui le sauvera des griffes d'un démon
Allegeance : novice, il suit les ordres mais les remets régulièrement en question lorsqu'il ne les comprend pas. suivre la hiérarchie n'a jamais été son truc et ce n'est pas aujourd'hui que cela va changer
these streets : il sait tout, les anges, les démons et maintenant les dieux. il tente de comprendre et de faire le tri entre les bons et les méchants même si c'est parfois difficile.
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Sujet: Re: a time to betray | arthur 25.10.18 20:41 ()
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Tu vois pendant quelques secondes la lueur d’interrogation en réponse à ta remarque qui était sortie un peu trop naturellement. Oui, vouloir le gifler n’était certainement pas la meilleure idée existante. Mais c’était sorti tout seul. Et tu n’étais pas sûr que si la situation venait à se présenter tu pourrais te retenir de la lui renvoyer. Tu faisais de la boxe, frapper en retour était devenu une seconde nature. Si ça ne l’était déjà pas avant alors que tu te battais avec tes potes parfois. Question qu’il te pose. Sur ton rôle dans tout ça. Rôle que t’avais perdu au fil du temps. Toi, l’un des premiers à entrer dans le mouvement. Un de ceux qui avaient été de toutes les émeutes. Qui avait perdu des jours entiers à faire des missions pour la Vox. Et t’étais quoi maintenant ? Celui qui les trahissait. Celui qui tentait de se convaincre que c’était pour leur bien sans réellement y parvenir. Parce que t’étais plus sûr de rien et c’était bien là le problème. Ils avaient été ta famille quand tu avais perdu la vraie. Et ça faisait mal de la trahir. Bien trop. T’étais pas certain que c’était la meilleure solution. Parce qu’ils continuaient de se mettre en danger. Mais peut-être qu’ils avaient raison. T’en savais rien. « Je comprends. » Tu le regardes. Et pourtant il n’a pas l’air de te juger. Il a l’air de vraiment comprendre. Est-ce qu’il comprenait ce qu’il y avait derrière, les silences, toutes les choses dont tu n’avais pas parlé alors que tu gardais pour toi ton cœur un peu trop brisé ?

Cliquetis qui résonnent doucement dans la serrure alors qu’elle finit par arrêter de te résister. C’est avec un sourire victorieux que tu te retournes vers le chef des templiers avant d'appuyer sur la poignée de la porte et de l'ouvrir. Et puis tu te glisses à l’intérieur. « Check. » Il t’a rejoint. Un regard vers le téléphone qu’il tient à la main. Il devait s’agir de Tara qui lui confirmait que vous étiez tranquilles. « Il y a une salle de réunion, le chef a sa petite cabine privée ? » Tu le regardes alors qu’il parcoure la pièce des yeux. Une pièce que tu connais bien mieux que lui. Un endroit où tu t’étais déjà rendu à de nombreuses reprises, même si c’était moins le cas désormais. « C’est pas ici qu’on fait les réunions. » T’as le regard qui tombe sur les tasses. Ça devait être pour ça qu’il se posait des questions. « C’est plus un point permettant d’accéder à tout et d’espionner tranquillement. » T’étais pas persuadé qu’il trouverait ce qu’il voulait ici. Même si tu savais pas vraiment ce qu’il cherchait. Les informations vraiment importantes, c’était pas forcément là qu’ils les déposaient. Ici, c’était une base avancée, un moyen d’accéder sans que personne ne le sache à une belle partie de la ville. Un moyen de s’éclipser rapidement de lieux après avoir fait l’action demandée. « Mais y a peut-être des infos piquées après des actions et qui n’ont pas encore été emmenées en lieu sûr. » Certainement. Tu t’étais jamais vraiment posé la question du transfert des données entre la péniche et le qg. « Tu estimes leur effectif à combien de personnes aujourd’hui ? » Tu te tournes vers Arthur alors que tu fais la même chose que lui un peu plus loin. « C’est dur à dire, entre les partisans et ceux qui se bougent. » Question difficile. « Au niveau des partisans, ça se compte en milliers depuis le retour des dieux. Les gens ont bien vu qu’ils avaient raison depuis le départ sur l’étrangeté du grand retour. » En même temps, ceux qui ne voyaient rien étaient soit inintéressés, soit aveugles. Il n’y avait pas d’autre possibilité de ton point de vue. « Mais qui se bougent vraiment, plusieurs centaines, à différents niveaux. » Plus ou moins impliqués. Pour des missions plus ou moins préparées aussi.

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Sujet: Re: a time to betray | arthur 14.12.18 23:32 ()
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Même si Arthur obtempérait toujours sans se poser de questions, il n’était jamais le plus ravi de s’introduire chez autrui de façon illégale. Il n’osait imaginer sa réaction, si un jour il découvrait que son appartement avait été visité en son absence. C’était sans doute cette paranoïa latente qui le faisait prendre autant de précaution. De toute manière, c’était l’une des premières règles que son père lui avait enseignées : ne jamais rien laisser de compromettant dans son lieu de vie. Essayer tant bien que mal de séparer la vie civile de son statut de templier. Bien plus facile à dire qu’à faire, il y avait bien quelques fois où des papiers traînaient, mais dès le lendemain, tout avait disparu. Tout restait au QG entre des mains sûres ou bien dans l’ancien bureau sécurisé du paternel, dans la gigantesque maison que les Leroy possédaient en banlieue. Autant dire qu’il fallait passer sur le corps de sa mère, avant que qui que ce soit puisse accéder à cette pièce. C’est parce que lui avait le privilège d’être correctement protégé qu’il se sentait coupable de fouiller ainsi aussi facilement dans la vie privée des autres. Devant lui, c’était des vies qui se déroulaient, des habitudes, des liens qui s’étaient tissés autour d’une même cause. Non, le Chevalier du Roi ne faisait pas ça de gaieté de cœur, mais pour le salut de leur mission, il se devait d’être celui sans scrupule. Il ne remarquait que trop l’hésitation de Baz, chaque fois qu’il lui répondait. Comme s’il interrogeait sa conscience. Devait-il trahir ceux qui avaient pu être proches de lui, à un moment de sa vie ? Une question qui ne trouverait jamais la bonne réponse. Elle l’apprendrait bien assez vite, la recrue, à vivre avec la culpabilité sur les épaules. Il finirait par avancer tout de même, passée la désillusion.

Malgré tout, Arthur ne se démonta pas et entendait bien à ce que cette brève visite soit fructueuse. Il commençait à le questionner sur leurs habitude et Baz lui confirma que ce n’était qu’un moyen de transport, un refuge temporaire. « C’est un point de transition, alors. » C’en était pas moins intéressant, car les actes urgents ou éphémères étaient les plus parlants. Il continua son petit tour, non sans jeter quelques coups d’œil en direction de son soldat. Il avait confiance en lui, il craignait juste qu’il se perde en chemin. Seul, il ne s’en sortirait pas. Quand le jeune homme répondit à sa question, Arthur se mordillait l’intérieur de la joue, en proie à la réflexion. Bien sûr qu’ils avaient l’opinion publique, même s’ils n’approuvaient pas tous leurs méthodes. Qui refuserait d’avoir des réponses ? Ce qui l’inquiétait, c’était le nombre exact des petites mains en action et ça, personne n’était capable de donner un chiffre précis. « Le mouvement est en constante évolution… C’est pour ça qu’ils sont plus ou moins désorganisés. » Tentative vaine de décrédibiliser la Vox pour celui qui en aurait certainement fait partie, s’il n’était pas dans le camp des détenteurs du secret. Il avança un peu plus loin dans la pièce et s’attaqua à une pochette où étaient rangés plusieurs documents. Où était sa poseuse de bombes ? Pourvu qu’elle n’apparaisse nulle part… Il s’appuya sur l’accoudoir d’un siège, tandis qu’il passait en revue les papiers. Il tomba sur des noms de templiers rattachés à la société civile de Paris. Il trouva également un témoignage griffonné en vitesse où l’intervention et les agissements d’un étrange passant ne laissait aucun doute quant à son appartenance à l’Ordre. Ils étaient forcément sur leur piste, sans même le savoir. L’avantage de trouver quelque chose sans savoir quoi chercher… « Si un jour, ils démasquent l’un des nôtres, qu’est-ce que tu fais ? » demanda-t-il, tandis qu’il scannait ces traces compromettantes, afin qu’elles soient falsifiées. Son regard clair se leva vers sa recrue. Ce n’était pas une question piège, juste une interrogation sincère.
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Baz H. Ravel
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Sujet: Re: a time to betray | arthur 23.01.19 1:10 ()
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Tu détestes l’idée d’être ici. Celle de trahir ceux qui avaient été là pour toi quand ta vie partait en vrille. Celle de détruire les informations qu'ils pouvaient avoir. Parce que leur vie en dépendait de cette recherche d’informations. Ils en avaient besoin pour comprendre, pour faire aussi leur deuil. Pour ne pas attendre le retour d’être aimés qui ne reviendraient jamais parce qu’ils n’étaient plus. Mais c’était tellement facile pour eux de ne pas comprendre. Parce qu’ils savaient depuis le départ. Ils ne pouvaient pas comprendre ce que c’était que d’attendre le retour d’une mère qui ne revenait jamais parce que c’était une démone ou un dieu dans son corps. « C’est un point de transition, alors. » Tu hoches la tête. Oui, ce n’était pas grand-chose de plus que ça. Mais cela se voyait qu’il y avait des choses. Il devait certainement y avoir des informations qui pourraient lui servir. « Le mouvement est en constante évolution… C’est pour ça qu’ils sont plus ou moins désorganisés. » Tu hausses les épaules. Tu n’es pas sûre que ce soit véritablement vrai. « La tête reste toujours organisée. Une grande partie des militants également. » Tu laisses quelques instants de silence alors que tu fouilles dans les papiers en même temps que lui. « C’est plus qu’il y a une tranche qui ne suit pas forcément, qui reste indépendante un peu quelque part. » Comme dans tout mouvement. Ceux qui s’en servaient pour faire d’autres trucs. Pour se défouler sans vraiment être là pour faire avancer le mouvement. Et c’était bien le problème de la Vox. Elle en pâtissait de ceux là auprès du grand public d’ailleurs. « Si un jour, ils démasquent l’un des nôtres, qu’est-ce que tu fais ? » T’as le regard qui tombe sur lui. Est-ce que c’était une question piège ? Parce que ça en avait tout l’air. Tu sais pas ce que tu peux répondre à ça. Parce que t’en as aucune idée. Parce que ça serait la pire situation. « J’espère que ça sera jamais le cas. » C’était la stricte vérité. Tu t’étais jamais posé la question parce que ça te semblait impossible. « Je vous préviens je pense. » Parce que c’était peut-être la seule chose que tu pourrais faire. Y avait rien d’autre. « Ou les anges en fonction de combien de personnes sont au courant. » C’était la seule solution à tes yeux. « Pourquoi ? T’as des documents qui vont dans ce sens ? » Est-ce que c’était une situation que tu allais devoir gérer prochainement ou non ? C’était tout ce qui t’importait. Parce que ta vie en dépendait potentiellement aussi. Si tu merdais, tu ne savais pas ce qu’ils penseraient en apprenant que tu étais un templier comme ceux dont ils auraient découverts le secret, en comprenant que tu te jouais d’eux depuis des mois déjà en prétendant être de nouveau intéressé par la Vox alors qu’il s’agissait d’une mission demandée par tes supérieurs.

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Sujet: Re: a time to betray | arthur 05.02.19 14:49 ()
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Malgré tout, Baz ne pouvait s’empêcher de défendre sa famille d’accueil. C’était la Vox qui l’avait recueilli en premier, qui lui avait donné un but alors qu’il faisait partie de ces parisiens en perdition. Malheureusement, son statut même de templier l’obligeait à plus ou moins trahir la confiance qu’on lui avait aveuglément donnée. Les révolutionnaires n’étaient pas aussi méfiants que l’Ordre. Ils recrutaient les personnes qui partageaient leurs mêmes valeurs, la même douleur d’avoir dû faire face à la disparition d’un proche puis la réapparition d’un visage qui n’avait plus rien de familier. Rien de plus que ça. La loyauté était tacite, la solidarité naturelle dans un mouvement qui n’était né de rien. Sa recrue mentionnait une partie du mouvement qui agissait indépendamment des autres. Comme dans toute organisation, il y avait les véritables croyants et les profiteurs, les engagés et les trouble-fêtes. Quelque part, Arthur avait souvent espéré que ce soit cette dernière catégorie de personnes qui finisse par renverser l’opinion publique. Il avait longtemps attendu que le mouvement soit complètement décrédibilisé et que la Vox Populi finisse par s’éteindre. En vain. Plus le temps passait, plus elle prenait en ampleur. Plus les gens se battaient. Le Chevalier du Roi s’était résolu à devoir coexister avec les soldats de l’ombre. Un jour ou l’autre, un élément pèserait dans la balance et il ne resterait plus qu’une armée pour protéger Paris d’une prochaine apocalypse.
Irrémédiablement, la question de la double vie revint sur le tapis, quand Arthur tomba sur des preuves compromettantes. Il ne pouvait pas s’empêcher de se demander, lui qui avait tout abandonné pour le bien de l’Ordre. Il avait mis de côté sa vie privée, ses proches, ses passions – tout ce qui faisait le bonheur d’un homme – pour devenir le dirigeant que tout le monde attendait. Il avait mis tellement d’efforts pour arriver à la cheville d’un frère et d’un père, qu’il s’était oublié en chemin. Ce dilemme auquel il confrontait Baz, il avait décidé de ne jamais avoir à choisir. Pourtant, le gosse sut trouver les mots sans trahir sa cause, comme son serment. C’était une telle honnêteté qu’il recherchait chez les siens.

Un sourire passa brièvement sur son visage, tandis qu’il terminait d’enregistrer les fichiers. En rangeant les papiers dans la pochette, il l’agita légèrement en l’air, sous le nez de Baz. « Ici, oui. Mais nos techniciens vont s’en occuper. Il faudra juste t’assurer que personne ne consulte ce dossier avant que les documents ne soient remplacés. » Il reposa le portefeuille là où il l’avait trouvé, au centimètre près de la position où il avait été trouvé. Estimant qu’ils avaient passé en revue tout ce qu’il y avait à voir en l’espace du temps qui leur était imparti, Arthur croisa ses doigts avant de plonger son regard dans celui de son partenaire d’un jour. « Sache que je ferai tout ce qui est en mon possible pour que tu n’aies jamais à faire un choix, Baz. C’est une partie de ta vie qu’on ne peut pas ren… » Il n’avait pas encore fini sa phrase que plusieurs bruits de pas résonnèrent près de l’entrée. Arthur eut tout juste le temps d’apercevoir une silhouette faire irruption dans la cale principale. Enfonçant un peu plus sa tête dans sa capuche, il rangea discrètement son scanner à l’intérieur de sa veste et se précipita sur Baz. Agrippant brutalement son vêtement, il le bouscula contre un meuble avant de marmonner entre ses dents : « Frappe. » Le temps de la petite exploration était terminé. Que la petite mise en scène commence, avec un petit privilège auquel peu de templiers auraient droit.
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Sujet: Re: a time to betray | arthur 17.02.19 16:00 ()
a time to betray
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Alors que vous cherchez des documents, il t’interroge sur la Vox. Tu ne sais pas ce que tu dois en dire. Tu es pris entre deux feux. Entre les templiers et ceux qui sont devenus ta famille. Ceux que tu trahis sans réellement le vouloir. Et ça t’embête. Il le sait, tu lui fais comprendre. Déjà être ici, tu savais que c’était normal que ce soit toi mais ça te dérange malgré tout. Parce que t’avais le cœur plein de culpabilité. Parce que tu voulais malgré tout qu’eux aussi apprennent la vérité. C’était leur vie dont on parlait. Et peut-être que ça pourrait les aider. Ca t’avait aidé malgré tout. Et puis tu avais arrêté d’être inconscient sur certains points. Inconscients, ils l’étaient en s’approchant de dieux ou de démons dans l’espoir de découvrir la vérité.

Tu l’observes alors qu’il scanne la fin des documents. Est-ce que vous en aviez terminé ? Parce que plus longtemps cela durerait, plus cela serait difficile de ne croiser personne. Et ça n’était dans l’intérêt de personne. « Ici, oui. Mais nos techniciens vont s’en occuper. Il faudra juste t’assurer que personne ne consulte ce dossier avant que les documents ne soient remplacés. » Hochement de tête. T’étais pas vraiment certain d’y parvenir. Tu passais pas tous les jours ici. Tu ferais de ton mieux mais il y avait tellement d’éléments qui pourraient se mettre en travers de ta mission. Comme rien que le fait que tu bossais dans un restaurant en parallèle et que tu ne pourrais pas garder les yeux sur ce document pendant des jours entiers. « Je ferai au mieux. » Et puis tu l’observes reposer le portefeuille à côté des documents. Mission terminée, vous alliez pouvoir mettre les voiles. Tu te demandais comment vous aviez pu éviter tous les autres. « Sache que je ferai tout ce qui est en mon possible pour que tu n’aies jamais à faire un choix, Baz. C’est une partie de ta vie qu’on ne peut pas ren… » Et tu commences à lui sourire. Parce que tu es heureux de l’entendre dire ce genre de chose, que tu n’auras pas à choisir. C’était important pour toi. Mais il n’a pas le temps de terminer sa phrase. Y a les bruits qui se font entendre et avant que tu n’es pu faire le moindre mouvement Arthur a déjà commencé. Tu sens le contact de ton dos contre un meuble et tu ne peux pas vraiment éteindre la légère grimace de douleur. T’as le regard qui se plante dans celui de ton chef qui t’agrippe toujours le pull. « Frappe. » Légère hésitation. Vraiment ? Et puis t’entends les pas qui se rapprochent une nouvelle fois et y a le poing qui vient le frapper alors que tu le repousses. Pas trop fort, peut-être, t’en sais rien. C’est pas une nouveauté que tu t’es mis à la boxe en parallèle lorsque tu es entré chez les templiers. Parce que tu trouvais parfois ça plus réaliste. Ou pas. Les méthodes de combat des templiers restaient assez intéressantes au final, juste que tu les trouvais parfois un peu trop étranges pour t’en servir dans la rue. Est-ce qu'il va répliquer ? En tout cas tu t'y attends. Jeu d’acteur parfait pour cette pseudo confrontation alors que t’entends la poignée qui s’abaisse. Est-ce qu’il allait y croire. T’en sais rien. « Bloque le. » Voix forte alors que la porte s’entrouve.

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