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**Antonin M. Lefèvre** the last young renegades

tu es de ma famille

T'es du parti des perdants Consciemment, viscéralement Et tu regardes en bas Mais tu tomberas pas Tant qu'on aura besoin de toi

Il souffre le démon. Parce qu’il y a le corps qui est blessé, brisé, une nouvelle fois. Parce qu’il y a les souvenirs qui remontent petit à petit. Et qu’il a posé la mauvaise question. Une remarque qui n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd et la dure réalité à laquelle il doit faire face. Y a les cris qu’il retient et qui finissent par emplir l’espace silencieux des cachots où sa carcasse se trouve. Les larmes de douleurs qui roulent sur les joues blafardes de celui qui est retombé dans les griffes du commandant du chaos, dans les griffes du bourreau des enfers. Sang qui parsème son épiderme, qu’il sent glisser le long de son dos. Il a mal. Très mal. Trop mal. Il lutte pour ne pas sombrer même si ça serait peut-être plus simple. Parce qu’alors la douleur s’arrêterait. A quoi bon torturer quelqu’un qui ne réagit plus.

Et puis d’un coup, il disparait. C’est rapide. C’est soudain. C’était imprévisible. Un craquement sourd retentit dans l’antre démoniaque et un nouveau dans un appartement. Comme un dernier réflexe. Comme un dernier souvenir auquel il se raccroche. Il avait pas planifié ça mais il reconnait bien vite l’appartement de sa sœur. Pourquoi ici ? Pourquoi chez elle ? Il ne sait même pas. C’est sur les pieds qu’il atterrit mais bientôt son corps s’effondre et il retrouve le plancher dans un bruit sourd. Y a son regard baigné de larmes qui se posent sur celle qui approche déjà. Et le murmure. « Aide moi… » Protège-moi. De tous. Du monde extérieur, de Matt, des démons et des anges. De la milice et des humains. De cette vie qui tournait au cauchemar. De la douleur aussi. Y avait pas de raison pour qu’il arrive chez elle. Y avait que quelques souvenirs. Ceux d’avant qu’ils ne lui retombent dessus. Et ceux d’après. Les fois où elle l’avait laissé partir, même après qu’il se soit attaqué à Matt. Il avait compris qu’elle savait mais elle n’avait rien fait. Pas de templiers à ses trousses. Rien d’autre que le silence et les démons pour continuer.

**Aurore Lefèvre** the last young renegades

tu es de ma famille

lefèvre ✗ everything

Some love your silence, away from the city. Some stay for you, some wait another moment. You can put a spell on me, charm the birds out of the tree : you just give me everything

⌁ ⌁ ⌁

Ses orbes sombres qui disparaissent dans la nuit ; Aurore, assise sur son canapé, éclairée à la lumière des bougies, parcourt les milliers de pages que l’ordre a tenté de dissimuler pendant des siècles du regard des autres. Mais voilà aujourd’hui, Paris a éclaté, Paris est éblouie par l’écrasante vérité et les disparus ne sont plus qu’un tas de cendres. Réduits en miettes pour devenir des martyrs, des héros oubliés, des fantômes qui étaient condamnés à errer, visage placardé dans toute la capitale, habités par l’âme d’un autre. C’était comme ça pour Antonin aussi. Un mirage, l’éternel sépulcre des traits de son plus jeune frère, celui à qui elle avait appris trop de choses pour s’en souvenir. Dans le silence de son appartement, les souvenirs se répètent encore et encore, éternelle ritournelle dont la mélodie a fini par devenir une simple relique.

Matt, lui aussi il savait maintenant, que le passé serait leur seul héritage, il savait qu’les anges et les démons se baladaient en liberté, se battaient pour un monde qui ne leur appartenait pas. Le destin semblait cruel, parfois. Joueur, comme si les étoiles s’alignaient pour former le chaos le plus total, pour effacer toute trace d’espoir. Aurore elle s’attelait encore à comprendre le mécanisme sans vraiment en saisir toutes les subtilités. C’est pour ça que son souffle reste coincé dans sa poitrine quand Antonin arrive à l’intérieur, ses yeux se sont pas encore habitués à la réalité. Le regard baigné de larmes, le corps meurtri, ensanglanté, l’épave s’effondre et elle peine à le rattraper, mais elle reste assez rapide pour l’empêcher de s’écrouler sur le sol. « Merde, merde, merde, qu’est-ce qui t’es arrivé, merde. » L’hémoglobine se répand sur ses mains, et elle essaie de le hisser sur le canapé en attrapant sa trousse de premier secours et son téléphone. L’appareil se loge contre son oreille, tenu par son épaule relevée après qu’elle ait composé l’seul numéro qu’elle puisse appeler. Matt. « Faut qu’tu viennes. On a un problème. » Le téléphone est jeté dans un coin, pendant qu’elle commence à panser les plaies. « Pourquoi est-ce que t’es venu là ? »

**Matt D. Lefèvre** the last young renegades

anymore

but you don't have it

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Nuit noire, blouson en cuir, le reste d'une clope entre les lèvres. Des pas rapides, un coeur en vrille, les yeux déterminés du frère inquiet pour sa famille recomposée. Faut qu'tu viennes. On a un problème. Elle lui avait pas laissé le temps de répondre, il avait des questions en travers de la gorge. Aurore avait l'habitude de le faire se déplacer au milieu de la nuit, pour tout, pour rien, pour s'assurer qu'il était toujours là et qu'il l'oubliait pas. Il pouvait pas lui en vouloir, le reste de leur famille avait disparu dans un silence. On a un problème. Des milliers de scénarios traversent ses poumons pendant qu'il parcourt les quelques pâtés de maison qui le sépare d'Aurore. A une époque, il aurait prié, que tout aille bien, qu'elle n'ait rien. A une époque, il aurait prié, mais aujourd'hui, il avait peur que quelqu'un l'entende. Alors, il se contente d'espérer. Il monte les escaliers de son immeuble et il se rassure. Si c'était quelque chose de grave, elle le lui aurait dit, pas vrai ? On a un problème. Ce n'est que quand il ouvre la porte qu'il comprend que le problème, c'est Antonin, et qu'il est allongé sur le sol. Aurore a les mains en sang, le sang de son frère, ou de ce qu'il en reste. Pendant un instant, il sait pas quoi dire. Parce qu'il le sait, maintenant. Il le sait que c'est pas son frère. Que c'est plus son frère. Et ça devrait rien lui faire de le voir, là, agonisant sur le sol. Il devrait même y voir une forme de justice, une vie pour une vie. Ouais, mais voilà, de son frère il a le visage, alors, il peut pas l'empêcher, son souffle qui se coupe, ses tripes qui se tordent et pendant ce temps, il se répète que c'est pas lui, que c'est plus lui. Matt, il s'était immunisé contre la douleur, pourtant, y a des années, il avait blindé son coeur, il était paré. Mais il aurait pas pu le prédire, qu'il reverrait jamais son frère et qu'il referait encore les mêmes erreurs. Deux mots froids brisent le silence. « Aurore, arrête. » Sentence sans appel, voix grave, mâchoire serrée, il a un trou au coeur. Son frère, il ose à peine le regarder, avec ses yeux glacés, alors il le regarde pas. « C'est pas Antonin. C'est pas lui.» Ca lui fait mal, de le dire, comme s'il arrivait toujours pas à l'accepter. Il avait pas envie de lui pardonner, pas envie de le connaître. Il voulait juste que tout s'arrête et qu'il repose en paix. Il voulait plus le voir, le corps vivant de son frère mort. « Et il a rien à faire là. »

**Antonin M. Lefèvre** the last young renegades

tu es de ma famille

T'es du parti des perdants Consciemment, viscéralement Et tu regardes en bas Mais tu tomberas pas Tant qu'on aura besoin de toi

Y a la sœur qui le rattrape avant qu’il ne s’effondre quelques instants. La lueur de remerciements dans le regard de celui qui est brisé. De celui qu’on a brisé. Et puis la panique dans son regard à elle. Le coup de fil passé. Et lui qui a pas le courage de lui dire de pas l’appeler. Qu’il veut pas le voir Matt. Parce qu’il lui en veut toujours. Parce qu’il est toujours persuadé que c’est à cause de lui qu’il en est là. Mais il a peur qu’elle le vire s’il dit quelque chose. Alors il reste silencieux. Grimaces de douleur alors qu’elle tente de soigner les plaies. Ca pique, ça brule, il souffre l’ange blessé. Mais il se sent un peu en sécurité avec elle. Une première depuis bien longtemps. Y a ses questions qui brisent le silence. Et il sait pas, pas vraiment, ce qu’il fait là. « J’sais pas. » Parce qu’il le sait aussi qu’il aurait pas dû venir là. Qu’il avait aucune raison de le faire. « J’savais pas où aller. » Parce qu’il avait le monde entier à dos Haiaiel. Les anges qu’il avait trahis, ceux qui l’avaient pas sauvé. Les démons qui voyaient qu’il leur échappait, qu’il tentait de reprendre sa liberté et qui l’avait blessé.

Et puis y a la porte qui s’ouvre et y a le cœur qui se serre. La panique dans le regard alors qu’il rentre dans la pièce. Le pouvoir qui refuse de fonctionner alors qu’il veut partir. Parce qu’il veut pas qu’il soit là le grand frère. Celui qui avait tout gâché. Et il est tout ce qu’elle n’est pas. Y a le démon qui se redresse un peu. Le visage qui se déforme à cause de la douleur. Le regard qui erre derrière l’humain, le frère. La peur au ventre, les muscles qui se contractent. Est-ce qu’il était seul ? Et y a l’eau qui explose. Celle qui vient d’un peu partout. Barrière entre eux. Parce qu’il était l’ennemi dans la pièce. Il était peut-être là pour finir ce qu’ils avaient commencé. « Approche pas. » Le regard qui agrippe la sœur. « Protège-moi. »

**Aurore Lefèvre** the last young renegades

tu es de ma famille

lefèvre ✗ everything

Some love your silence, away from the city. Some stay for you, some wait another moment. You can put a spell on me, charm the birds out of the tree : you just give me everything

⌁ ⌁ ⌁

La panique qui s’empare de ses tripes comme un poison. Dans le cauchemar de ses propres souvenirs, elle étouffe. Aurore n’a jamais été prête à laisser couleur le monde entre ses doigts. Le cœur au bord des lèvres, elle s’était promis que sa famille, c’était tout ce qui compterait pour elle jusqu’à la fin. Elle s’est tissée des centaines de mensonges, préparée à les enfiler chacun à la suite de l’autre. Douce ironie qui fait qu’aujourd’hui, elle est face à Matt et Antonin, unis, et la seule chose qui les relie, c’est leur capacité à se mentir les uns aux autres. De superbes illusions qui se sont imbriquées parfaitement, comme les pièces d’un puzzle que personne ne pourrait déranger. Avec des yeux qui se remplissent de larmes, qui se baissent par le poids des regrets, elle essaie d’oublier que parmi eux, c’est elle qui leur cache le plus gros secret. Les templiers et l’ordre, le secret qu’elle emportera avec elle dans la tombe, peut-être par honte de toutes ces nuits où elle a laissé les larmes couler sur les joues de ceux qui ne trouvaient pas la réponse aux disparitions. Elle entend Matt, et ses arguments, lui qui sait désormais qu’Antonin ne reviendra jamais, et que pourtant, son visage continuera de les hanter jusqu’à la fin. Une plaisanterie presque cruelle qui finira par les achever. Mais quand elle le regarde, elle voit les traits de son frère, et elle voit autre chose. Elle voit un gamin apeuré. Quelqu’un qui a pas demandé à se retrouver là. Peut-être qu’elle avait tort, encore une fois. C’était toujours plus facile de s’enterrer dans de fausses excuses. Il savait pas où aller, et il était là, maintenant. Un mur d’eau qui s’érige dans l’appartement, et elle secoue Antonin pour l’empêcher de continuer.

« Calmez-vous, tous les deux. » Elle fait comme si sa voix ne tremblait pas, comme si elle n’était pas terrifiée à chaque instant de faire un mauvais choix. La solitude, c’était une condamnation qu’elle n’était pas prête à accepter. Pas encore. « Matt, il… regardes-le, il a besoin d’aide. » Au fond d’elle, elle voulait le sauver, une victime de plus emportée par le grand départ, délaissée par le grand retour. Mais c’était pas Antonin. C’était quelqu’un d’autre. Et elle ne savait pas vraiment si ça changeait quelque chose, au final. « On peut pas le laisser tout seul. Je t’en supplie, aides-moi. » Son regard se fixe sur Matt, avant de passer sur Antonin et continue de mesurer l’étendue des dégâts de ses blessures. Il fallait qu’ils l’aident, tout de suite. « Qui t’as blessé ? »

**Matt D. Lefèvre** the last young renegades

anymore

but you don't have it

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« Approche pas. » Et soudain, y a un mur d'eau entre eux et Matt, il a un orage dans les yeux. C'est rare de le voir comme ça, ça fait depuis la mort de ses parents qu'il a pas ressenti autant de colère. D'habitude, y a rien qui l'atteint, le monde glisse sur lui et il en a rien à foutre. Mais là, quand il voit le fantôme de son frère le défier, quand il peine à percevoir sa soeur derrière le mur d'eau, il a le coeur qui explose. « Calmez-vous, tous les deux. » Il lève les yeux au ciel et s'il pouvait le frapper, ce mur d'eau, il le ferait. D'ailleurs, y a son poing qui se serre et ses entrailles qui se tordent. La rage au ventre, ça va mal se finir, il peut déjà le sentir. « Matt, il… regardes-le, il a besoin d’aide. » Le pire, c'est qu'il s'en fout pas. Le pire, c'est que y a une partie de lui qui serait prête à l'aider, cet étranger. Le pire, c'est que lui aussi, ça le tue de voir le visage de son frère imbibé de sang. Pourtant, il bouge pas. « On peut pas le laisser tout seul. Je t’en supplie, aides-moi. » Quand il desserre la mâchoire, c'est pour laisser échapper un ricanement. Gueule d'ange déchirée par la colère, il écarte les bras, impuissant. « Et comment tu veux qu'je t'aide, hein ? » Entre eux, y a un mur d'eau et, plus il s'en approche, moins il peut le franchir. « Regarde c'qu'il fait avec l'eau, tu crois qu'il pourrait faire ça s'il était vraiment blessé ? C'est un piège et t'es en train de tomber dedans. » Il aurait aimé que les choses soient aussi simples qu'il les exposait. Il aurait aimé pouvoir pointer son flingue à la gueule de ce qui restait d'Antonin et ne pas douter. Il aurait aimé en finir avec toutes ces histoires de grand départ. Il aurait aimé que le monde ne se soit pas terminé y a des années de ça. Il aurait aimé que la colère disparaisse, il aurait aimé ne rien ressentir en ce moment là et surtout pas les regrets qu'Antonin lui renvoyait à la gueule à chaque fois qu'il le regardait. « Dis nous qui tu es et ce que tu veux, qu'on en finisse... »

**Antonin M. Lefèvre** the last young renegades

tu es de ma famille

T'es du parti des perdants Consciemment, viscéralement Et tu regardes en bas Mais tu tomberas pas Tant qu'on aura besoin de toi

Y a le mur d’eau qui se met en place alors qu’il panique l’ange brisé. Parce qu’il a peur. Peur de Matt. Peur de la suite. A ses yeux, il est celui qui l’a trahi, qui l’a fait retomber dans les griffes des démons. Alors il lui en veut beaucoup et il le craint, beaucoup. Y a l’eau qui s’érige en alliée entre Aurore, lui et le frère qui est arrivé. « Calmez-vous, tous les deux. » Y a la voix de la sœur qui le calme un peu. Y a la colère qui gronde dans sa voix mais elle est rassurante. Bien plus rassurante que le regard qu’il imagine de l’autre côté de la muraille liquide qu’il a installée. Alors y a l’épaisseur qui diminue mais qui reste présente. Parce que c’était son unique alliée l’eau. Il n’y avait toujours eu qu’elle dans sa vie. Et face aux ennemis, il n’avait que ça pour se défendre, pour se protéger ou pour attaquer. « Matt, il… regardes-le, il a besoin d’aide. » Il a le regard qui se tourne vers sa sœur Metafel. Et alors qu’il bouge un peu trop y a la douleur qui vient déformer ses traits. Parce qu’il souffre, parce qu’il saigne, parce qu’ils l’ont brisé une nouvelle fois. « On peut pas le laisser tout seul. Je t’en supplie, aides-moi. » Et il espère un peu naïvement. Il espère qu’elle va réussir à le convaincre. Mais y a qu’un ricanement qui lui échappe et il a le cœur qui se brise. Mais il n’est pas étonné. Il ne l’est plus. Pas venant de lui après tout ce qu’il lui avait fait. « Et comment tu veux qu'je t'aide, hein ? » Y le mur qu’il a remis fortement en place alors que son rire s’était élevé. Parce qu’il n’avait rien d’amical. « Regarde c'qu'il fait avec l'eau, tu crois qu'il pourrait faire ça s'il était vraiment blessé ? C'est un piège et t'es en train de tomber dedans. » Y a le mur d’eau qui s’effondre mais elle continue de tourner autour de lui, prête à être utilisée à n’importe quel moment. C’était léger. C’était pas fatiguant par rapport à ce qu’il pouvait en faire. C’était presque trop simple. « Dis nous qui tu es et ce que tu veux, qu'on en finisse... » Y a le regard qui se perd dans le vide, qui évite celui en colère de celui qu’il avait un jour presque considéré comme un véritable frère. Les larmes qui pointent. Parce qu’il sait plus tout ça. Y a trop d’inconnues dans son histoire. Il comprend plus rien et c’est parce qu’il creuse qu’il en est arrivé là. « Je sais pas. » Il est paumé, plus paumé qu’il ne l’a jamais été. « J’me souviens plus. » Y avait que des brides. Celles qui remontaient. Et les certitudes. Celles qui n’étaient pas claires. Sauf que les démons faisaient tout pour qu’il oublie le passé, pour qu’il ne le creuse pas. « J’veux juste être à l’abri. » A l’abri des anges et des démons, de ceux qui pourraient s’en prendre à lui. Parce qu’il avait plus rien. Il savait qu’il était pas un démon mais il lui manquait trop d’éléments sur son passé d’ange pour réussir à leur faire pleinement confiance. Et pourtant, pourtant il en aurait bien besoin de les retrouver et d’avoir leur protection.

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