sunsets on the evil eye, always on the hunt for a little more time
L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message
B. Alastair Delpire
the last young renegades
homecoming : 13/08/2018 Messages : 2040 pretty face : brendon urie julius caesar : queen beylin (av)legends never die : Commandant des Cultes, roi des pécheurs, d'une religion bafouée et mensongère, chevalier des croyances perverties et sectaires, maître des satanistes et de l'occulte, capitaine du sacrilège et de la profanation, adulant les offrandes infâmes et les rituels sacrificiels, détournant les fois pour mieux les rendre perfides. the mighty bush : Persuasion, murmure suaves pour mieux emprisonner les volontés aux griffes affutées. Infamie utile pour glaner, récolter, insuffler de quelconques croyances et idées abstraites. Perfidie entretenant les cultes, pour mieux être adulé, rendre captif les quidams en perdition, apaiser les âmes errantes par des jeux de persuasion. Souffle de connaissances, transmission crasse d'éléments et de vérités aux encéphales de tiers. Souvent incomplets, parfois trop foisonnant, par plaisir d'enrayer les esprit pour mieux les mettre en doute. Profanation, bouffer le sacre en un festin exquis, les pognes habiles dégueulant de relents infernaux dans les lieux saints afin de mieux les éteindre en les gorgeant d’impureté, entravant les anges dans la géhenne pour élever les suppôts démoniaques et leurs pouvoirs. Revers délicieux, terrible. weapon : Connaissance accrue des cultes et autres magouilles, les phalanges habiles pour tracer les sceaux de Salomon et Enochien, ainsi qu'un cercle d'Hermès hostile. Relique biblique, bâton de Moïse changeant l'eau en ondine purpurine, première plaie d'Egypte assoifant par son cruor. Allegeance : Loyauté apposée envers Dis et ses entrailles perfides, vendue aux tréfonds des obsidiennes infernales depuis trop longtemps. Les phalanges aux griffes acérées arrachant les âmes pour mieux les gober d'un appétit vorace.
Sujet: instincts persiffleurs | ft. Tatiana ★ 14.09.18 0:44 (☾)
instincts persiffleurs
Tatiana L. Petrova & B. alastair delpire
Stop, drop. And drag me into place and lock the fire escapes. I'll break your pretty face. Oh, you clever little things. The sycophantic teens. What a precious basket case.
Disciples égarés. Pisteurs avisés. Petits cultes inférieurs aux cornes dissimulées, ravalées par des carcasses humanoïdes empruntées. Ils lorgnent, tels des cabots aux museaux relevés, cherchant à dénicher une cible. Il se dresse parmi les deux suppôts, la victime, ébranlé quelques jours plus tôt par ce qu'il pensait être une humaine lambda, tâchant de la glaner envers et contre tout dans la crasse d'une sphère vicieuse. Absence de subtilité. Il fut incontestablement coupable des premiers coups portés lors des hostilités. Il avait persiflé l'ordre le Culte, qu'on lui ramène la blonde terrible, en bon père surprotecteur envers ses ouailles, refusant qu'on y appose une paluche, quand bien même ses mômes furent parfois mal élevés. Et ils la trouvent aux abords d'une ruelle, la templière, l'un deux lui apposant un drapé imbibé de chloroforme sur le museau, l'autre attendant qu'elle vacille dans un sommeil profond pour mieux l'emporter dans les ombres. Trafique de carne au milieu des ruelles de paname.
*
Déclin. Astre incandescent qui se plie, perd de sa splendeur pour mieux s'éteindre, happé par une sorgue terrible qui évince les nuances en une explosion bigarrée. Jour arraché. Elle est belle l'obscurité. Obsidienne délicieuse qui dégueule sa crasse, dévoile le terrible, ombres pernicieuses. Nuit noire. Adulée. Malgré l'empire des lumière instauré par les néons crachant leurs uv factices, annihilant les astres qui se dressent sur la voûte, les dissimulent derrière un voile opaque. Regrettable. Culte amateur d'astronomie, nommant les perles d'argent, trouvant quelques beautés curieuses en un monde jugé détestable, enfermé en une carcasse trop étriquée, le museau d'avantage dans les ouvrages que la poigne sur les armes. Érudition alimentée par des curiosités insatiables.
Pièce à peine baignée par les rayons lunaires, préférant les ombres projetées par la nuit pour l'instant à l'artificiel, les rayons lunaires se reflétant sur les moulures d'une pièce haussmannienne faisant office de bureau. Alors qu'au dessous, l'opulence et les extravagances battaient leur plein. Soupir. Une tasse se porte aux lippes, dégageant un fumet délicieusement sucré. Plaisir coupable, honteux, dissimulé à l’abri des mirettes, chocolat chaleureux, adulant les arômes de cacao agrémentés d'une touche de rhum. Ridicule. Qu'importe. Des notes classiques s'élèvent, retentissent, embaument les lobes pour mieux les porter.
Et il demeure impassible Culte, installé dans un fauteuil faisant office de trône de fortune, observant l'autre précédemment déposée avec soin sur une banquette au style louis XV, qui commence à se mouvoir, ne tarderait guère à retrouver la conscience et revenir sur terre. Il pourrait la bouffer Melgalath. Lui arracher les membres, repeindre la pièce tout en faisant dégueuler le cruor en un rituel des plus noirs, faisant disparaître le minois de la garce qui eut osé effleurer son protégé. Impassibilité coutumière. Desseins sinistres évincés, ravalés avec amertume. D'avantage de ceux qui préféraient discuter, mieux capturer l'ennemi dans de belles paroles pour s'en servir. « Mozzart. » Souffle suave en désignant les consonances. A peine audible. Murmuré en direction de l'autre qui semble revenir à elle, les doigts pianotant sur l'accoudoir au rythme du requiem.
Tatiana L. Petrova
the last young renegades
homecoming : 01/01/2017 Messages : 631 pretty face : Elizabeth Olsen julius caesar : Schizophrenicthe mighty bush : Instinct de survie sur-développé: Cette capacité n'est rien d'autre qu'un désir inné de faire ce qui est nécessaire pour rester en vie. Instinctivement, la personne sent quand est-ce que sa vie est en danger, et sait comment y échapper - soit en trouvant instinctivement le meilleur chemin pour s'échapper de ses ennemis, soit en choisissant instinctivement la solution qui garanti les meilleures chances de survie. Ainsi, ce pouvoir n'est nullement absolu, il ne confère pas moins à ses porteurs une grande capacité à éviter les embuscades, et leur aide à s'en sortir des situations les plus périlleuses. weapon : Balles bénites, huile Sainte. Allegeance : Elle a voué sa vie à l'Ordre mais elle a été trahie par ces derniers. Aujourd'hui, c'est une traitresse qui ne désire que de se venger. Elle est en contact avec certains démons et leurs donnent des infos. these streets : Elle sait que les démons et les anges sillonnent la ville mais elle ne sait pas pour les Dieux.
Il avait fallu une parole. Une seule, pour que cela parte en vrille. Un « Ma jolie » de trop et j’avais démarré au quart de tour, lui collant mon poing dans la figure avant d’enchainer un coup de genou dans l’abdomen. J’avais failli l’attraper. Mais il s’était échappé. La nuit lui avait ouvert les bras et il s’était fondu dans les méandres de l’obscurité. Un démon démasqué. Il n’avait pas été très subtil, mais il ne s’était peut-être pas rendu compte qu’il avait à faire à une personne qui connaissait ces créatures obscures… Je les connaissais par cœur, ces démons. Jusqu’aux suppliques infernales de leurs murmures intimes. Je n’avais que son visage. Pas un nom, pas l’ombre d’une piste si ce n’était une espèce de Culte… Malheureusement, je n’avais pas eu le temps de faire la moindre recherche, trop occupée sur une autre affaire. Et le lendemain soir, les conséquences tombèrent. Sans même que je puisse réagir, l’obscurité vint à moi face à cette douce odeur enivrante. Mes yeux se ferment pour un repos chahuté.
Je ne sais combien de temps j’ai dormi. Mais lorsque mes yeux s’ouvrent, j’ai comme un voile me brouillant la vue… Et un mal de tête qui me prend violemment. Je passe une main sur mon visage, puis mes cheveux, comme pour tenter d’extraire ce mal qui se cachait si bien sous ma chevelure. Je me redressai doucement, sans même pouvoir comprendre ce qui m’arrivait, où je me situais. Peu à peu, des souvenirs me reviennent, mais je n’ai pas le temps de faire le lien entre ce flot d’informations qu’une voix me sort de ma torpeur. Mes yeux se posent sur cette silhouette, dans la pénombre et, bien vite, ma main se porte à ma cheville pour tenter d’extraire une dague que je dissimule dans ma botte. Visiblement, j’avais été fouillée.
« Qui êtes-vous ? » Dis-je en posant mes yeux sur cette personne que je distinguais à peine, cherchant à savoir si c’était à cause de mon mal de tête ou de l’obscurité régnante. Je pouvais entendre un fond musical, venant de l’étage. J’avais l’impression d’être dans le sous-sol d’un lieu fréquenté, mais lequel ? Impossible de le dire. Mon esprit était encore un peu trop étourdi pour avoir la réflexion qu’il fallait. Mais, je comprenais que j’avais été capturée. Pourquoi ? Comment ? Dans quel but ? Ça, je l’ignorais encore, mais cet homme, en face de moi, semblait attendre mon réveil depuis quelque temps.
« Qu’est-ce que je fais ici ? » Dis-je en le regardant, mon accent russe toujours bien présent. Je n’avais pas peur. J’avais déjà été kidnappée, torturée… Je savais à quoi m’en tenir, comment réagir, mais cela ne servait à rien de paniquer tant que je ne connaissais pas la raison de ma venue ici. Il y avait tellement de raisons pour qu’un homme kidnappe une femme. Certaines n’étaient pas très réjouissantes. Non, en fait, toutes. Mais certaines étaient bien pires que d’autres. Cela pouvait être en rapport avec mon travail chez les Templiers ou toute autre chose. Au fond, je n’étais même pas attachée, il devait certainement avoir confiance en ce qu’il faisait, ce qui me faisait me méfier davantage.
« Si vous vouliez m’inviter boire un verre, il suffisait de me le demander. » Bon, j’aurais probablement refusé, mais je ne pouvais m’empêcher d’être quelque peu cynique, quelle que soit la situation.
Made by Neon Demon
L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message
B. Alastair Delpire
the last young renegades
homecoming : 13/08/2018 Messages : 2040 pretty face : brendon urie julius caesar : queen beylin (av)legends never die : Commandant des Cultes, roi des pécheurs, d'une religion bafouée et mensongère, chevalier des croyances perverties et sectaires, maître des satanistes et de l'occulte, capitaine du sacrilège et de la profanation, adulant les offrandes infâmes et les rituels sacrificiels, détournant les fois pour mieux les rendre perfides. the mighty bush : Persuasion, murmure suaves pour mieux emprisonner les volontés aux griffes affutées. Infamie utile pour glaner, récolter, insuffler de quelconques croyances et idées abstraites. Perfidie entretenant les cultes, pour mieux être adulé, rendre captif les quidams en perdition, apaiser les âmes errantes par des jeux de persuasion. Souffle de connaissances, transmission crasse d'éléments et de vérités aux encéphales de tiers. Souvent incomplets, parfois trop foisonnant, par plaisir d'enrayer les esprit pour mieux les mettre en doute. Profanation, bouffer le sacre en un festin exquis, les pognes habiles dégueulant de relents infernaux dans les lieux saints afin de mieux les éteindre en les gorgeant d’impureté, entravant les anges dans la géhenne pour élever les suppôts démoniaques et leurs pouvoirs. Revers délicieux, terrible. weapon : Connaissance accrue des cultes et autres magouilles, les phalanges habiles pour tracer les sceaux de Salomon et Enochien, ainsi qu'un cercle d'Hermès hostile. Relique biblique, bâton de Moïse changeant l'eau en ondine purpurine, première plaie d'Egypte assoifant par son cruor. Allegeance : Loyauté apposée envers Dis et ses entrailles perfides, vendue aux tréfonds des obsidiennes infernales depuis trop longtemps. Les phalanges aux griffes acérées arrachant les âmes pour mieux les gober d'un appétit vorace.
Stop, drop. And drag me into place and lock the fire escapes. I'll break your pretty face. Oh, you clever little things. The sycophantic teens. What a precious basket case.
Mutisme. Les mirettes d'un ambre ténébreux posées sur la jeune femme s'éveillant, commençant à se mouvoir jusqu'à se redresser, enregistrant un mouvement à la teinte d'offensive à chercher une arme confisquée. Il ne fut guère suicidaire Culte, bien que le jouet ne fut guère bien hostile. Le breuvage se porte à nouveau aux lippes, glanant les quelques interrogations légitimes de la blonde, se doutant qu'elle n'eut pas droit à un discourt en long et large sur les intentions démoniaques avant de sombrer son sommeil profond. Il ne sut pas vraiment Melgalath, s'il la préférait à l'état de belle au bois dormant assoupie, son minois de poupée délicieuse égaré pour la fin des temps. Elle fut belle la garce, incontestablement.
Un sourcil se dresse, nonchalant, reposant la porcelaine vide sur la table. « Ce n'est pas important pour l'instant. » Qu'il souffle le Culte, l'identité reléguée au second plan, la carne demeurant dans la pénombre et les jeux d'ombres de nuit se glissant par les fenêtres, étendant son aura pernicieuse entre les murs. « C'est un bel accent. » Murmure, désignant les quelques syllabes aux consonances nordiques marquées, changeant de Paname et ses banalités. Donzelle délétère, de ceux qui portaient les armes pour évincer le profane, retraçant les quelques brides murmurées par la victime outragée. Méfiance prédominante.
Carcasse qui se déplie sans pour autant répondre à ses nouvelles requêtes, de ceux adulant le suspens, quitte son trône d'appoint pour mieux rôder, une paume glissant dans la crinière ébène pour ensuite mieux replacer le col d'une chemise immaculée, les panards traçant quelques pas hasardeux dans la pièce pour mieux trouver le bois noble d'un bar personnel où se dissimulait quelques bouteilles hors de prix. Whisky ambré qui se glisse, atterrit dans deux verres au cristal à l'éclat éteint dans la sorgue. Il en revient à l'autre, Culte, lui tendant l'une de ses deux prises malgré le sarcasme précédent. « Ça devrait vous remettre les idées en place. » Et il joue un instant l'infâme, à la belle gueule au sourire en coin délicieux et aux yeux douçâtres, dissimulant une seconde la crasse et les cornes perfides.
Carne qui abandonne l'autre, la laisse un instant pour mieux se poster devant la fenêtre, observant inlassablement les ruelles éteintes aux néons colorés marquant le vice, le dos tourné à l'autre. « Je n'aime pas beaucoup qu'on malmène l'un de mes "employés". » Serpent qui siffle, appose les raisons véritables, demeurant pourtant d'un calme et d'une impassibilité mordante, coutumière. Père prenant son rôle au sérieux, veillant sur ses démons qui furent prunelles de ses yeux. « Même si, je vous l'accorde, la subtilité n'a pas vraiment été son fort. » Soupir, faisant tourner l'ambre dans son contenant sans pour autant encore y apposer les lippes. « A croire que leurs bonnes manières se perdent. » Méditation à voix haute, bien que tout fut relatif venant de suppôts infernal et monstrueux bouffant les âmes tout en prenant soin d'en déguster la saveur. Il n'y eut rien de très maniéré non plus à l'idée de glaner de force une donzelle au milieu d'une ruelle pour l'entrainer de force, là où ils purent user de diplomatie les bougres. Qu'importe.
homecoming : 01/01/2017 Messages : 631 pretty face : Elizabeth Olsen julius caesar : Schizophrenicthe mighty bush : Instinct de survie sur-développé: Cette capacité n'est rien d'autre qu'un désir inné de faire ce qui est nécessaire pour rester en vie. Instinctivement, la personne sent quand est-ce que sa vie est en danger, et sait comment y échapper - soit en trouvant instinctivement le meilleur chemin pour s'échapper de ses ennemis, soit en choisissant instinctivement la solution qui garanti les meilleures chances de survie. Ainsi, ce pouvoir n'est nullement absolu, il ne confère pas moins à ses porteurs une grande capacité à éviter les embuscades, et leur aide à s'en sortir des situations les plus périlleuses. weapon : Balles bénites, huile Sainte. Allegeance : Elle a voué sa vie à l'Ordre mais elle a été trahie par ces derniers. Aujourd'hui, c'est une traitresse qui ne désire que de se venger. Elle est en contact avec certains démons et leurs donnent des infos. these streets : Elle sait que les démons et les anges sillonnent la ville mais elle ne sait pas pour les Dieux.
Les idées défilent au rythme des battements du cœur. Le rythme était particulièrement lent pour une situation qui demanderait pourtant un sursaut d’adrénaline. Mais j’y étais habituée. Habituée à être malmenée, à me retrouver dans des situations inconfortables. L’inconnu était l’un de mes plus grands alliés et le crépuscule, mon amant éternel avec lequel je m’étreins volontiers. Mais cet homme, en face de moi m’était inconnu. Derrière sa belle gueule se cachait de noirs secrets que je me devais de découvrir. Pour le moment, je n’avais que des pistes. Rien d’autre. Il ne répondait même pas à ma demande, préférant sublimer mon accent à son identité. Qu’importe. Il ne semblait pas hostile pour l’instant, ce qui me laissait le temps de repérer les lieux et des moyens de m’en sortir si jamais la situation devenait quelque peu tendue.
Mes yeux suivirent ses pas, sans broncher, le voyant remplir deux verres en cristal d’un liquide ambré aux saveurs boisées. Cela devait me remettre les idées en place, avait-il dit en me tendant le verre que je pris sans même un merci, sans même un regard plus jovial à son égard. Non, j’étais toujours impassible, froide comme l’était la nuit noire. Pourquoi devrais-je changer, après tout ? Le verre, je le portais à mes lèvres pour en goûter la saveur une première fois et terminer le reste d’une traite avant de le reposer sur la table basse sans aucune douceur. Cela avait au moins le mérite de me détendre un peu et de me faire diminuer mon mal de crâne. Aux mots de l’inconnu, mes idées se mirent en place, faisant le lien entre tous les éléments que j’avais. La vérité apparaissait au grand jour et je compris où je me trouvais, désormais.
« Il est vrai que kidnapper quelqu’un en pleine nuit fait partie des bonnes manières. » Pouvais-je être blâmée de cette remarque ? Certainement pas. Elle était pertinente. Les bonnes manières se perdaient depuis tant d’années. Mais attendre autre chose d’un démon était une véritable utopie. « Je vous conseille de revoir votre méthode d’endoctrinement. » Le français est parfait, les syllabes roulent harmonieusement sur la langue. Une arme de séduction fatale qu’est l’accent. Mais en aucun cas je n’avais envie d’en user sur mon kidnappeur. Je ne savais rien de lui si ce n’était qu’il travaillait avec des démons et qu’il devait probablement en être un. Du moins, je partais sur cette hypothèse. Mais lui, savait-il que je faisais partie de l’Ordre ? Peut-être devrais-je me faire passer pour une simple humaine qui n’avait pas froid aux yeux.
« Si vous m’avez kidnappée, ce n’est pas pour me faire un simple sermon. Que désirez-vous réellement de moi ? » Dis-je en me levant, restant cependant près du canapé, mes yeux dirigés vers le jeune homme. Ne pas se montrer hostile pour ne pas éveiller les soupçons. Simplement chercher à comprendre, à connaître cet homme qui se trouvait en face de moi. « Il y a pourtant des moyens plus subtils pour demander quelque chose à une femme » Ajoutais-je simplement, penchant doucement ma tête sur le côté.
Made by Neon Demon
L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message
B. Alastair Delpire
the last young renegades
homecoming : 13/08/2018 Messages : 2040 pretty face : brendon urie julius caesar : queen beylin (av)legends never die : Commandant des Cultes, roi des pécheurs, d'une religion bafouée et mensongère, chevalier des croyances perverties et sectaires, maître des satanistes et de l'occulte, capitaine du sacrilège et de la profanation, adulant les offrandes infâmes et les rituels sacrificiels, détournant les fois pour mieux les rendre perfides. the mighty bush : Persuasion, murmure suaves pour mieux emprisonner les volontés aux griffes affutées. Infamie utile pour glaner, récolter, insuffler de quelconques croyances et idées abstraites. Perfidie entretenant les cultes, pour mieux être adulé, rendre captif les quidams en perdition, apaiser les âmes errantes par des jeux de persuasion. Souffle de connaissances, transmission crasse d'éléments et de vérités aux encéphales de tiers. Souvent incomplets, parfois trop foisonnant, par plaisir d'enrayer les esprit pour mieux les mettre en doute. Profanation, bouffer le sacre en un festin exquis, les pognes habiles dégueulant de relents infernaux dans les lieux saints afin de mieux les éteindre en les gorgeant d’impureté, entravant les anges dans la géhenne pour élever les suppôts démoniaques et leurs pouvoirs. Revers délicieux, terrible. weapon : Connaissance accrue des cultes et autres magouilles, les phalanges habiles pour tracer les sceaux de Salomon et Enochien, ainsi qu'un cercle d'Hermès hostile. Relique biblique, bâton de Moïse changeant l'eau en ondine purpurine, première plaie d'Egypte assoifant par son cruor. Allegeance : Loyauté apposée envers Dis et ses entrailles perfides, vendue aux tréfonds des obsidiennes infernales depuis trop longtemps. Les phalanges aux griffes acérées arrachant les âmes pour mieux les gober d'un appétit vorace.
Stop, drop. And drag me into place and lock the fire escapes. I'll break your pretty face. Oh, you clever little things. The sycophantic teens. What a precious basket case.
Gorgée parcimonieuse. Les lippes effleurant à peine l'ambre chaleureux. Il se perd un instant Melgalath, dans quelques élucubrations lointaines, emporté par les notes classiques qui persistent et embaument la pièce, pointant une ambiance presque trop raffinée pour la crasse que dissimulait la bâtisse. Appât terrible. Presque trop évident. Songerie vagabonde, à Paris, à l'avenir hostile et serti de déclin qui l'attend, aux affrontements qui perdurent, s'amplifient et surtout aux dieux factices et terribles.
Soupir. Tandis que les syllabes de la blonde s'élèvent en un sarcasme qui se voulut tout sauf novateur, la phrase presque trop prévisible et décevante. Elle aurait put faire mieux. « Par pitié, ne sombrez pas dans le cliché du sarcasme prévisible et trop facile. » Qu'il persifle, Culte, en un ricanement qui fini étouffé dans son verre. Absence d'accent cette fois, peut-être ravalé par un réveil et une attention plus aiguisée. Elle dégueule d'assurance la sybile, même captive et dans une tanière prédatrice. Gueule du loup. Alors il daigne se retourner Melgalath, la toisant, les babines fendues en un rictus carnassier. « Et je vous conseille de ne pas me sous-estimer. » Réplique sèche. Ô qu'il pourrait la bouffer l'infâme, le commandant, le premier apôtre de Dis, sur le champ. Dévorer son âme sans même en apprécier la fragrances, la faire plier d'un ordre malsain dans une persuasion néfaste, ne serait qu'un jouet de plus dans ses lubies fantasmagoriques, esclave de convictions abstraites et imposées.
Elle s'impatiente la belle, visiblement trop désireuse de s'extraire, compréhensible. Approche, réduisant à nouveau les distances de quelques pas pour mieux soutenir son regard, s'y ancrer, hypnotique. « Cessons de tourner autour du pot et de porter des masques, voulez-vous. Nous savons tous les deux ce que nous sommes. » Certitudes, murmurées par la victime et autres pisteurs, toujours à vouloir étudier et connaître. Curiosité malsaine gangrénant dans les tripes. Ils avaient trouvés, quelques informations, quelques artefacts, en dépit de quelques tracés étranges. « Tout le monde ne planque pas des balles bénites après tout. » Souffle suave. Les iris ambrées d'un hôte disparaissent, bouffées par deux obsidiennes abyssales, dévoilant le perfide, l'espace d'un instant, avant de retrouver leur teinte humanoïde.
« J'hésite encore à vrai dire. » Les panards s'élancent, commencent à tourner en quelques pas hasardeux. Fauve affamé, la proie cernée, s'en léchant presque les babines. « Bien que je ne suis pas le genre à répandre les tripes sur le sol. » L'accoudoir du fauteuil d'en face est pris d'assaut, croisant les bras sur le torse tout en décidant d'arrêter les tourments et le suspens mordant. « Cela dit j'ai peut-être quelque chose de plus intéressant que de vous réduire à l'état d'esclave en vous retournant le cerveau. » Bien que ce fut terriblement alléchant. Un sourcil se redresse, ne relâchant pas ses mirettes. « Que pensez-vous des divinités païennes ? » Païens pernicieux, entravant les monstrueux, glanant les prières et imposant leurs croyances. Terribles. Il a un plan l'infâme, l'ébauche d'un contrat dans les griffes. Esquisse hasardeuse.
homecoming : 01/01/2017 Messages : 631 pretty face : Elizabeth Olsen julius caesar : Schizophrenicthe mighty bush : Instinct de survie sur-développé: Cette capacité n'est rien d'autre qu'un désir inné de faire ce qui est nécessaire pour rester en vie. Instinctivement, la personne sent quand est-ce que sa vie est en danger, et sait comment y échapper - soit en trouvant instinctivement le meilleur chemin pour s'échapper de ses ennemis, soit en choisissant instinctivement la solution qui garanti les meilleures chances de survie. Ainsi, ce pouvoir n'est nullement absolu, il ne confère pas moins à ses porteurs une grande capacité à éviter les embuscades, et leur aide à s'en sortir des situations les plus périlleuses. weapon : Balles bénites, huile Sainte. Allegeance : Elle a voué sa vie à l'Ordre mais elle a été trahie par ces derniers. Aujourd'hui, c'est une traitresse qui ne désire que de se venger. Elle est en contact avec certains démons et leurs donnent des infos. these streets : Elle sait que les démons et les anges sillonnent la ville mais elle ne sait pas pour les Dieux.
Je ne bougeais pas. Observant la décadence imposer sa prestance. Les démons avaient l’art de bien se faire voir, d’avoir la manière pour plaire. Mais je n’en restais pas moins sceptique, sur mes gardes. Je connaissais la dangerosité de ces êtres perfides et lui-même venait me rappeler de ne pas le sous-estimer. « Ce n’est pas mon genre. » Avais-je simplement dit, d’une clairvoyance véritable. Oui, ne pas sous-estimer mes adversaires… C’était la vérité vraie. J’étais probablement encore en vie grâce à ça. Je ne baissais jamais ma garde, même devant une raclure de démon de bas étage. Ils avaient tous un tour dans leur sac, certains biens plus grands que d'autres, mais un simple tour pouvait tout faire basculer. Fichus démons.
Mes yeux s’étaient posés sur le jeune homme en face de moi, qui s’était un peu approché, décidant de faire tomber le masque. En effet, je portais des balles bénites sur moi et il semblait les avoir vues. Il savait donc que j’étais une Templière. Au moins, plus aucun masque, plus de faux-semblant. Chacun savait à qui il avait à faire même si j’avais le désavantage d’ignorer totalement sa sphère, son rang… Mais à en croire sa position, il devait certainement être un Lieutenant, voir un Commandant mais ces suppositions ne me servaient guères pour l’instant. Alors oui, je désirais savoir ce qu’il voulait de moi. Un sort qui pouvait virer au drame s’il le désirait, mais je comptais sur mon charme et sur mes talents pour m’en sortir. Comme toujours. Trop souvent.
Mais ce démon semblait un peu plus raffiné que la moyenne, n’étant pas partisan des tripes au sol. C’était déjà une bonne chose. Je penchais doucement ma tête sur le côté en l’écoutant. Retourner mon cerveau… Qu’il essaye. J’avais déjà vécu pas mal de choses, m’offrant une résistance à toute épreuve même si je ne doutais pas qu’il y arrive, au final… Mais est-ce que le jeu en valait la chandelle ? Non, il préférait me parler des Dieux. Et moi, dans ma franchise, je ne pouvais m’empêcher de répondre du tac au tac. « Je pense que c’était déjà assez le bordel avec la guerre entre les anges et les démons avant que les Dieux ne viennent emmerder tout le monde. Je n’en ai pas grand-chose à foutre, car je n’en connais pas vraiment. » J’étais franche et claire. Les Dieux, je n’en avais rien à carrer. Qui étais-je pour pouvoir me mêler de ça ? Ça me dépassait certainement. C’était des Dieux, putain. Comme si côtoyer des anges et des démons ne suffisait pas. Il fallait que les Dieux se pointent et viennent perturber Paris tout entière. « J’imagine qu’ils ne font pas vos affaires… » Dis-je en passant une main dans ma chevelure. Après, certains Dieux s’en fichaient aussi de cette guerre… Ils n’étaient probablement pas tous engagés. Mais j’étais curieuse de savoir pourquoi il me parlait d’eux.
Made by Neon Demon
L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message
B. Alastair Delpire
the last young renegades
homecoming : 13/08/2018 Messages : 2040 pretty face : brendon urie julius caesar : queen beylin (av)legends never die : Commandant des Cultes, roi des pécheurs, d'une religion bafouée et mensongère, chevalier des croyances perverties et sectaires, maître des satanistes et de l'occulte, capitaine du sacrilège et de la profanation, adulant les offrandes infâmes et les rituels sacrificiels, détournant les fois pour mieux les rendre perfides. the mighty bush : Persuasion, murmure suaves pour mieux emprisonner les volontés aux griffes affutées. Infamie utile pour glaner, récolter, insuffler de quelconques croyances et idées abstraites. Perfidie entretenant les cultes, pour mieux être adulé, rendre captif les quidams en perdition, apaiser les âmes errantes par des jeux de persuasion. Souffle de connaissances, transmission crasse d'éléments et de vérités aux encéphales de tiers. Souvent incomplets, parfois trop foisonnant, par plaisir d'enrayer les esprit pour mieux les mettre en doute. Profanation, bouffer le sacre en un festin exquis, les pognes habiles dégueulant de relents infernaux dans les lieux saints afin de mieux les éteindre en les gorgeant d’impureté, entravant les anges dans la géhenne pour élever les suppôts démoniaques et leurs pouvoirs. Revers délicieux, terrible. weapon : Connaissance accrue des cultes et autres magouilles, les phalanges habiles pour tracer les sceaux de Salomon et Enochien, ainsi qu'un cercle d'Hermès hostile. Relique biblique, bâton de Moïse changeant l'eau en ondine purpurine, première plaie d'Egypte assoifant par son cruor. Allegeance : Loyauté apposée envers Dis et ses entrailles perfides, vendue aux tréfonds des obsidiennes infernales depuis trop longtemps. Les phalanges aux griffes acérées arrachant les âmes pour mieux les gober d'un appétit vorace.
Stop, drop. And drag me into place and lock the fire escapes. I'll break your pretty face. Oh, you clever little things. The sycophantic teens. What a precious basket case.
Idées vagabondes. Elles s'enserrent, se font engrenages. Ennemis naturels. Il fut comme ça Culte, à mieux approcher pour mieux y chercher ses avantages, allier pour mieux abattre des desseins et autres machinations perfides. Il sait Melgalath, plus que quiconque, que les templiers furent instruments terribles, dangereux, habiles. Souvenir d'un temps lointain, où ils ne furent encore qu'une association hasardeuse, y apposant ses griffes pour mieux les faire dégueuler vers des guerres saintes et absurdes. Croisades. Idée terrible dont il ne fut pas peu fière, encore après les siècles, voyant les âmes tomber au nom d'un dieu paresseux, broyant les hérétiques pour mieux faire gonfler une sphère putride dans les abysses infernaux. Apogée regrettable. Féodalité délicieuse, exquise, manquée.
Il ronronnerait presque l'infâme, du haut de son trône de fortune, enregistrant les syllabes de l'autre avec délice, quand bien même elle furent empruntes d'une certaine indifférence. Les dernières effluves sont portées aux babines, évincée en un cul sec avant que le cristal ne se pose sur le marbre d'une table, annonciateur de discussion nettement plus sérieuses. « Disons que je suis plutôt d'accord avec cette optique, nous n'avions pas besoin de divinités impies dans nos pattes. » Qu'il commence à prêcher Culte, sifflant quelques brides d'opinions tout en soutenant ses mirettes. « Il y a un autre problème avec ces divinités. Non seulement personne ne sait comment les évincer, mais en plus de ça elles détournent les croyances, capturent les âmes vacillantes qui errent dans les ruelles crasses de Paris. Là où je veux en venir, c'est que si elles prennent d'avantage en puissances, à force de réinstaurer leurs cultes, comment les arrêter ? Vous savez comment exorciser les bêtes profanes que nous sommes, nous brider, pas comment annihiler un païen. »
Le rictus s'en est allé, les bras croisés avec fermetés sur le torse, droit, plongé dans des affaires d'avantage sérieuses qu'un vulgaire kidnapping de rue. La carcasse glisse, quitte son accoudoir pour mieux regagner son trône, y prenant place paresseusement. N'y manquerait plus qu'une couronne hérissée, demeurant invisible, maitre des lieux. « Nous devons les arrêter. » Véridique. Sincérité mordante. « Bien sûr, ce n'est guère la première fois que je souhaite collaborer avec les templiers et certainement pas la dernière. De vieilles et longues histoires que je ne vais pas déblatérer ici. » Qu'il ricane, carnassier, les griffes plantées sur les accoudoirs. « Je suis Culte, je vous ai aidé à vous élever et grandir, il fut un temps. » Les babines sifflent, se délient, dévoilent, apposent hideur et le terrible, dégueulant une aura profane dans toute la pièce. « Et aujourd'hui, je veux une nouvelle alliance, que nous cessions de combattre chacun dans notre tanière. Je veux que nous bouffions ces profanes ensembles. Vous n'êtes peut-être qu'un soldat, un pion, ou que sais-je encore, mais j'ai besoin d'une voix. »
Le bras se relèvent, les coudes ancrés dans le velours, les liant en un élan terrible. Le rictus revient, ô combien enjôleur, perfide, terrible. « Un pacte avec un diable pour mieux sauver votre couenne, ça vous tente ? » Un sourcil se hausse, lui proposant de s'en sortir indemne, de filer, évinçant le fait que ses paumes purent entraver un quelconque protégé, étalant un peu plus ses desseins.
homecoming : 01/01/2017 Messages : 631 pretty face : Elizabeth Olsen julius caesar : Schizophrenicthe mighty bush : Instinct de survie sur-développé: Cette capacité n'est rien d'autre qu'un désir inné de faire ce qui est nécessaire pour rester en vie. Instinctivement, la personne sent quand est-ce que sa vie est en danger, et sait comment y échapper - soit en trouvant instinctivement le meilleur chemin pour s'échapper de ses ennemis, soit en choisissant instinctivement la solution qui garanti les meilleures chances de survie. Ainsi, ce pouvoir n'est nullement absolu, il ne confère pas moins à ses porteurs une grande capacité à éviter les embuscades, et leur aide à s'en sortir des situations les plus périlleuses. weapon : Balles bénites, huile Sainte. Allegeance : Elle a voué sa vie à l'Ordre mais elle a été trahie par ces derniers. Aujourd'hui, c'est une traitresse qui ne désire que de se venger. Elle est en contact avec certains démons et leurs donnent des infos. these streets : Elle sait que les démons et les anges sillonnent la ville mais elle ne sait pas pour les Dieux.
Dangereux et puissants sont ces païens, tant nous ne connaissons que les légendes à leurs sujets. Jamais je n’ai eu l’occasion d’en affronter un en personne. J’ai déjà assez à faire avec ces démons et ces anges pour que les Dieux viennent faire exploser toute cette décadence. Ils viennent rompre une harmonie sournoise et perfide. Ils viennent perturber les plans de tous, démons comme Templiers. Comment gérer cela ? Je n’en avais aucune putain d’idée. Et franchement, j’avais d’autres choses à penser. C’était des Dieux, après tout… Difficile de s’en rendre compte, même après l’avoir dit cent fois d’affilées. Et pourtant, Culte, il semblait vouloir leur mettre des bâtons dans les roues. Un projet ambitieux, certainement un peu fou. Il était prêt à faire un pacte avec ses adversaires pour évincer ces Divinités du jeu d’échec ? Ne disait-on pas que l’ennemi de mon ennemi est mon ami ? Mais est-ce que les Dieux étaient mes ennemis ? Aucune idée. Je ne m’étais même pas posé la question, car je n’avais pas eu l’occasion d’en voir réellement à l’œuvre. Peut-être en avais-je rencontré sans m’en rendre compte ? Certainement, même. Ils savaient se fondre dans la masse.
Mais sauver ma peau était certainement le plus important en cet instant. L’instinct primaire avant tout. Lorsque j’avais pensé pour les autres, avant moi, je m’étais pris une gifle monumentale et je m’étais rendu compte que je devais être égoïste si je désirais survivre. Alors oui, j’allais me laisser tenter. « Je ne suis qu’un soldat. Les Templiers ne voudront jamais travailler avec vous. » Dis-je froidement et pourtant, c’était la vérité vraie. La cohabitation avec les anges était déjà tellement difficile. Je n’osais imaginer une telle chose avec les démons.
« Mais moi… Voilà bien longtemps que je flirte avec le Diable pour m’arrêter maintenant. » C’était au sens propre et figuré… Je me détruisais à petit feu entre les draps d’un démon tout en exécutant parfois certaines besognes indignes d’une Templière, défenseure de l’intégrité et de la Justice. Mais ça, Culte ne le savait pas et pourquoi devait-il le savoir ? Cela ne regardait que moi et les démons qui faisaient affaires avec moi. Maintenant, s’il souhaitait quelque chose de moi, cette relation allait probablement changer. D’ailleurs, je m’étais approchée doucement de lui, d’un pas lent. « Qu’attendez-vous de moi ? » Demandais-je, me retrouvant qu’à trois pas de lui, si proche de la ligne rouge que j’avais déjà franchie tellement de fois.
Made by Neon Demon
L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message
B. Alastair Delpire
the last young renegades
homecoming : 13/08/2018 Messages : 2040 pretty face : brendon urie julius caesar : queen beylin (av)legends never die : Commandant des Cultes, roi des pécheurs, d'une religion bafouée et mensongère, chevalier des croyances perverties et sectaires, maître des satanistes et de l'occulte, capitaine du sacrilège et de la profanation, adulant les offrandes infâmes et les rituels sacrificiels, détournant les fois pour mieux les rendre perfides. the mighty bush : Persuasion, murmure suaves pour mieux emprisonner les volontés aux griffes affutées. Infamie utile pour glaner, récolter, insuffler de quelconques croyances et idées abstraites. Perfidie entretenant les cultes, pour mieux être adulé, rendre captif les quidams en perdition, apaiser les âmes errantes par des jeux de persuasion. Souffle de connaissances, transmission crasse d'éléments et de vérités aux encéphales de tiers. Souvent incomplets, parfois trop foisonnant, par plaisir d'enrayer les esprit pour mieux les mettre en doute. Profanation, bouffer le sacre en un festin exquis, les pognes habiles dégueulant de relents infernaux dans les lieux saints afin de mieux les éteindre en les gorgeant d’impureté, entravant les anges dans la géhenne pour élever les suppôts démoniaques et leurs pouvoirs. Revers délicieux, terrible. weapon : Connaissance accrue des cultes et autres magouilles, les phalanges habiles pour tracer les sceaux de Salomon et Enochien, ainsi qu'un cercle d'Hermès hostile. Relique biblique, bâton de Moïse changeant l'eau en ondine purpurine, première plaie d'Egypte assoifant par son cruor. Allegeance : Loyauté apposée envers Dis et ses entrailles perfides, vendue aux tréfonds des obsidiennes infernales depuis trop longtemps. Les phalanges aux griffes acérées arrachant les âmes pour mieux les gober d'un appétit vorace.
Stop, drop. And drag me into place and lock the fire escapes. I'll break your pretty face. Oh, you clever little things. The sycophantic teens. What a precious basket case.
Et il attend, Culte, sur son trône de velours, l'ambre obscur de ses iris maintenant ceux de l'autre comme pour mieux hypnotiser. Ricanement, à la remarque cinglante, probablement véridique. Parce que les temps ont changés. Qu'ils ont mûris, sont devenus moins naïfs et corruptibles qu'il y a plusieurs siècles. Il y eut quelque chose de fou et aliéné, à gober et accepter des paroles de suppôts infernaux, alors qu'ils ne furent que traitres et mutins perfides, à mieux retourner les choses aux avantages. Les promesses relevant d'une profonde insignifiance pour la plupart. Parce qu'ils furent tous incontestablement pourris jusqu'à la moelle, rongés par le vice. « Tout dépend de l'argumentaire très chère. Surtout qu'il y a urgence. » Souffle culotté, y joignant un rictus encourageant, une pointe de détermination lisible au fond des lobes. Obstination. Obsessionnel. Il est prêt à prêcher Melgalath, comme toujours, montrant une patte blanche autant que possible, demeurant prudent dans ses lubies.
Et la carcasse se décontracte un peu plus, délie les muscles, glanant une confession qui demeurait certainement appréciable tout en changeant la donne. « Voilà donc qui paraît fort intéressant. » Qu'il murmure, l'infâme, enregistrant la façon dont l'autre semble s'approcher, appâtée par le gain et l'intérêt soudain, peut-être beaucoup trop coopérative, la toisant sans jamais la lâcher, le museau relevé en sa direction. « Je l'ai dit, j'ai besoin d'une voix. De quelqu'un qui persifle dans les rangs pour mieux faire passer le mot et faire considérer l'éventualité d'une trêve et d'une alliance commune. Implanter l'idée en somme. Nous avons tous besoin de mettre nos égos de côté le temps de régler ce problème avant qu'il ne prenne trop d'ampleur. Ensuite nous reprendrons nos bagatelles coutumières tranquillement. A vous de vous arranger pour le reste et vous intéresser d'avantage aux divinités qu'aux démons bien entendu. » Les babines s'ouvrent, laissent échapper les syllabes, sûres d'elles. Parce qu'il fallait bien commencer quelque part, qu'importe le grade, parce que l'opportunité pointait le bout de son nez et qu'elle fut là, égarée dans l'antre de son bureau.
La carne se lève, se dresse, abandonnant son siège pour mieux surplomber. Et il s'approche, Culte, dégueulant son aura profane, prédateur, tout en réduisant les quelques pauvres pas séparant les échines. Une paume se dresse, empoigne son maxillaire femelle avec fermeté, histoire d'être certain que le message passe. « Qu'on soit clair, au cas où les petites clauses en bas du contrat deviendraient alléchantes à transgresser, je ne suis pas du genre à apprécier de me faire arnaquer. » Souffle de connaissance, lui implantant des images à son esprit, intrusif à ses méninges pour lui montrer quelques scènes terribles, les carcasses blafardes égarées en quelques rituels macabres et sinistres aux mises en scènes particulièrement millimétrées et sordides. Carnage. Démon relativement calme et porté sur les mots, le museau constamment plongé dans les ouvrages, pourtant capable d'horreurs pour rappeler, à bon entendeur, qu'il fut tout aussi terribles et dépourvu de pitié que les autres, méritant son titre. Elle fut prévenue la blonde, la relâchant en douceur pour la libérer. « Bien. » Conclusion, attendant son verdict.
homecoming : 01/01/2017 Messages : 631 pretty face : Elizabeth Olsen julius caesar : Schizophrenicthe mighty bush : Instinct de survie sur-développé: Cette capacité n'est rien d'autre qu'un désir inné de faire ce qui est nécessaire pour rester en vie. Instinctivement, la personne sent quand est-ce que sa vie est en danger, et sait comment y échapper - soit en trouvant instinctivement le meilleur chemin pour s'échapper de ses ennemis, soit en choisissant instinctivement la solution qui garanti les meilleures chances de survie. Ainsi, ce pouvoir n'est nullement absolu, il ne confère pas moins à ses porteurs une grande capacité à éviter les embuscades, et leur aide à s'en sortir des situations les plus périlleuses. weapon : Balles bénites, huile Sainte. Allegeance : Elle a voué sa vie à l'Ordre mais elle a été trahie par ces derniers. Aujourd'hui, c'est une traitresse qui ne désire que de se venger. Elle est en contact avec certains démons et leurs donnent des infos. these streets : Elle sait que les démons et les anges sillonnent la ville mais elle ne sait pas pour les Dieux.
L’argumentaire. Voilà sur quoi je devais m’appuyer, visiblement. Mais m’écouteraient-ils ? Peut-être ou peut-être pas. Dans un sens, j’étais une étrangère, venue à Paris simplement pour leur prêter main-forte et non pour remodeler leur façon d’agir. Pour eux, je n’étais qu’un pion, comme un autre, je l’avais bien compris. Mais dans un sens, qu’ils m’écoutent ou pas, je m’en fichais. Ce qui m’intéressait, avant toute chose, c’était sortir d’ici et ne pas avoir ce démon sur le dos, prêt à me poignarder comme bon lui semble. Et ça, je ne pouvais le tolérer et c’est pourquoi j’agissais par pur égoïsme. Je n’avais plus aucune honte de le faire depuis cette fois-là où j’avais été capturée et torturée par un démon.
Mes yeux sont posés sur lui et je l’écoute prêcher sa Parole, me dire ce qu’il attend de moi. Il a besoin d’une Voix, il a besoin d’un soutien pour agir maintenant, pour éviter qu’il ne soit trop tard. Et il se lève, Culte, comme pour asseoir ses paroles de son autorité suprême en ce lieu. Il approche, venant briser cette distance qu’il y a entre nous, saisissant mon visage pour venir me mettre en garde, comme l’aurait fait n’importe quel démon qui traitait avec moi. J’eus un petit sourire à sa remarque, le laissant relâcher mon visage pour venir passer une main sur mon menton endolori en le regardant.
« Loin de moi cette idée. » Dis-je dans un ton faux semblant. Bien entendu que je n’avais aucune peur de transgresser les règles. Je le faisais tout le temps… Traiter avec des démons était déjà une règle que je transgressais, car aucun Templier n’accepterait une telle chose, c’était certain. Il m’avait glissé des images dans la tête de ce qu’il comptait me réserver si jamais je venais à transgresser ces fameuses clauses. Tout ceci n’était pas vraiment fort agréable, il fallait bien l’avouer. « Cela ne sert à rien de me menacer avec de telles visions. Je connais bien vos semblables. » Je les connaissais même très bien. Parfois bien plus que la décence le permettait. Mes yeux étaient plongés dans les siens, ne le quittant pas du regard, lui montrant que je ne le craignais pas. J’avais appris à comment être avec un démon et que se laisser marcher sur les pieds n’était certainement pas une méthode viable.
« Je veux bien vous aider. Mais j’y gagne quoi ? La vie sauve, c’est un peu léger. Vous vous êtes donné du mal pour que je me retrouve face à vous, sans me tuer. » Dis-je en faisant un pas, pour briser de nouveau la distance qui nous séparait, les yeux dans les yeux. J’étais parfois un peu risquée dans mes gestes, dans mes paroles, dans mes actions, mais j’avais appris à oser et à ne pas me laisser intimider. Cela faisait bien longtemps que je ne me laissais plus surprendre et certainement pas par des démons.
Made by Neon Demon
L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message
B. Alastair Delpire
the last young renegades
homecoming : 13/08/2018 Messages : 2040 pretty face : brendon urie julius caesar : queen beylin (av)legends never die : Commandant des Cultes, roi des pécheurs, d'une religion bafouée et mensongère, chevalier des croyances perverties et sectaires, maître des satanistes et de l'occulte, capitaine du sacrilège et de la profanation, adulant les offrandes infâmes et les rituels sacrificiels, détournant les fois pour mieux les rendre perfides. the mighty bush : Persuasion, murmure suaves pour mieux emprisonner les volontés aux griffes affutées. Infamie utile pour glaner, récolter, insuffler de quelconques croyances et idées abstraites. Perfidie entretenant les cultes, pour mieux être adulé, rendre captif les quidams en perdition, apaiser les âmes errantes par des jeux de persuasion. Souffle de connaissances, transmission crasse d'éléments et de vérités aux encéphales de tiers. Souvent incomplets, parfois trop foisonnant, par plaisir d'enrayer les esprit pour mieux les mettre en doute. Profanation, bouffer le sacre en un festin exquis, les pognes habiles dégueulant de relents infernaux dans les lieux saints afin de mieux les éteindre en les gorgeant d’impureté, entravant les anges dans la géhenne pour élever les suppôts démoniaques et leurs pouvoirs. Revers délicieux, terrible. weapon : Connaissance accrue des cultes et autres magouilles, les phalanges habiles pour tracer les sceaux de Salomon et Enochien, ainsi qu'un cercle d'Hermès hostile. Relique biblique, bâton de Moïse changeant l'eau en ondine purpurine, première plaie d'Egypte assoifant par son cruor. Allegeance : Loyauté apposée envers Dis et ses entrailles perfides, vendue aux tréfonds des obsidiennes infernales depuis trop longtemps. Les phalanges aux griffes acérées arrachant les âmes pour mieux les gober d'un appétit vorace.
Stop, drop. And drag me into place and lock the fire escapes. I'll break your pretty face. Oh, you clever little things. The sycophantic teens. What a precious basket case.
Elle dresse le museau, l'autre, dégueulant d'assurance, ne cillant guère sous les quelques scènes crasses et régie d’infamie. Impassibilité. Il ricane, Culte, un instant seulement, face à son impertinence, cette sûreté qui dégueule de ses mirettes, crevant d'envie de la déchirer en deux pour voir si elle arborerait toujours son minois à la neutralité sans nom, demeurant sur ses gardes au cas où il lui viendrait la mauvaise idée de frapper, peu confiant.
Les paluches s'enfoncent, s'égarent dans l'obscurité de poches, glanent une cigarette qui y trône au même titre qu'un zippo à la carcasse d'argent. « Au moins vous ne manquez pas d'assurance. » Qu'il siffle, Melgalath, le bâtonnet porté aux babines pour mieux l'allumer, happant une bouffée chaleureuse en une vague sensation de consumation familière, toisant enfin l'autre en se contentant d'un rictus ô combien terrible et carnassier. Vapeur blafarde et de nicotiane qui s'évapore en une fragrance sèche au beau milieu de la pièce.
Un sourcil se hausse, tandis qu'elle quémande, tente d'approcher d'avantage son minois comme pour mieux exiger, apposer quelques clauses supplémentaires. « C'est qu'elle est exigeante. » Il grogne, Culte, libérant un nouvel élan vaporeux. « Je présume qu'une bonne bouteille ne suffirait pas. » Soupire, levant les mirettes en direction du plafond. « Nous pourrons évidement discuter d'un gain potentiel ou d'une quelconque récompense, en fonction de la réussite de cette tâche bien entendu. » Guère stupide, loin de vouloir y perdre au change, être certain qu'elle coopère et vienne quémander son reste, il faudrait qu'elle fasse confiance.
Un papelard se glisse, est tendu à l'autre, carte de visite se contentant d'un numéro, bien assez, sans en donner trop. « Je vous libère donc. » Murmure suave, trouvant la porte pour mieux l'entre-ouvrir, partageant une œillade succincte avec Lancelin, prostré en gardien imperturbable de l'autre côté, histoire qu'il l'éconduise vers l'extérieur.