that's my name Voronin.
they call me Lev Alexandrovitch.
laughter lines  Fils des steppes et des nuits sans fin né dans la matinée du onze novembre 1991, sur les terres gelées des siens.
moneymaker Préteur sur gage. Occupation secondaire, sa vie n'a jamais été autre chose que consacrée à la bratva - bras droit d'Alexei Romanov.
heart like that Marié, la marque des esclaves brûle son annulaire. Seules chaînes qu'il acceptera jamais.
Sex on fire Il s'égare chez les femmes des autres, lorsque la sienne vient à bout de sa patience de lion.
Blood lines Aîné d'une fratrie de 4. Ils ne sont plus que deux à présent.
society Ascète aux coffres bien remplis.
home address 17ème, duplex place des Ternes.

caractère Sagace - Volcanique - Subtil - Misanthrope - Charmeur - Décadent - Audacieux - Protecteur - Féal - Opportuniste - Esthète - Bourru
random facts sombres archives. Jointures usées, lèvres fêlées, nez brisé. Encres et cicatrices marquent sa peau, crient leurs histoires, lui reste muet. ✕  a muvra 1920, fuyant la Russie suite à la victoire des bolcheviques, les ancêtres de Lev échouèrent par un tour du destin sur l'île de beauté. Bien que né et élevé en Russie, il passa nombre de ses étés à parcourir le maquis, profitant de la résidence de son arrière grand père. La Corse reste un des rares endroits capables d'éveiller de la tendresse en lui. ✕ shattered. Fractures, dislocations, fêlures ; il ne les compte plus, pas plus que ses séjours à l’hôpital, pas plus que les plaques, les vis, les clous martelés à-même sa charpente éclatée. Son pouvoir nouvellement acquis lui permet d'en jouer tel un marionnettiste, mais en abuser pourrait lui être fatal. ✕ les mains sales. L'acier ronronne sous ses mains habiles. Les rouages, les pistons s'accordent et s'enlacent. L'arrière boutique transformée en garage de fortune. Méditations, une buick riviera '72 pour autel.
theme song you want it darker - leonard cohen

Les hôpitaux, les prisons et les putes, telles sont les universités de la vie. J'ai passé plusieurs licences, vous pouvez me donner du Monsieur.

Le nouveau venu rôde entre ses murs. Le pas incertain, il parcourt de long en large ces couloirs inconnus, à présent siens. Tout bandit qu'il soit, Voronin n'a jamais eu qu'une parole. A la mort de Rivière, il n'avait pas hésité un seul instant à prendre sa progéniture sous son aile. Vu les circonstances de la mort de son ami et avocat, il lui devait au moins ça.
Le moutard s'aventure jusqu'à lui, chancelant sur ses pattes encore frêles, hésitantes. Puis l'équilibre se rompt, la chute guette. Sa petite main froisse le tissus sombre du pantalon du père, puis le marmot se redresse, triomphant.
L'argent, le pouvoir, la gloire - Voronin avait tout pour lui, ou presque. Un accident, l'accident lui retira la seule chose qu'il ne pouvait pas acheter, qu'il ne pouvait pas négocier. Un gosse. Le bonheur de sa femme - donc le sien. Sa femme Tanya, l’accueilli comme s'il était sien. Il n'en demandait pas plus.
L'éclat de rire cristallin de sa moitié se mêle à celui de l'enfant. Ce n'est qu'à cet instant que les lippes agacées du mari se parent de l'ombre d'un sourire.



« Il n'aurait jamais voulu cela.
― Il est mort, mort car il se tenait hors de portée de notre protection. Jules ne sera jamais plus à l'abri que lorsque je l'aurais sous les yeux. » Silence. Le regard de sa femme s'affina, deux fentes furieuses donnant sur une fournaise. « Qui es-tu, Lev Alexandrovitch Voronin, pour pouvoir affirmer ainsi défendre mon fils de ce qui a eu raison de mon frère, de mon père et de son père avant lui ? La main de la femme saisit son mari là où il y a quelques semaines à peine, une balle avait mordu sa carne. Dernier ajout aux cicatrice constellant sa carcasse chancelante. Tu penses pouvoir le protéger mieux que tu ne te protège ? » Silence à nouveau. Mari et femme se regardent en chien de faïence. Sa main vint couvrir la sienne, l'écartant de la blessure encore fraîche et ce avec assez de force pour lui faire comprendre qu'elle avançait sur un terrain miné. C'est lui qui rompit le silence, las mais sans équivoque.  « La décision est prise. Ton frère approuve. Toute discussion est inutile. » Sa furie se changea en amertume. La voilà blessée à son tour.   « Une bande de chiens enragés. Elle s'écarta, le regard perdu dans le vague et l'indicible. Je prierai pour qu'il vous survive.
― C'est tout ce que je lui souhaite. »



Le cartilage tendre n'offrit aucune résistance face au poing usé, fort de plus de cinq décades d'expérience en matière de bourre-pif. Les murs poisseux s'emparèrent du craquement sinistre et le renvoyèrent au quintuple, vrillant les oreilles du blessé. Sous la force du coup, le mêlé avait reculé de quelques pas, se retrouvant alors dos au mur, les mains protégeant la masse de chairs informes et sanglantes qui lui servait de museau il y a encore quelques secondes.
Hésitant, il l'effleura d'un doigt osseux afin de s'assurer de l'ampleur des dégâts - grave erreur, le maigre contact lui tira une plainte aiguë, rapidement étranglée par la main pécheresse, cause de tant de souffrance. De sa dextre gantée de cuir, Voronin s'empara de la gorge du fossoyeur, ses doigts se resserrant irrémédiablement sur la peau annelée de rides infâmes. « Tu me fais perdre mon temps ... Et tu pourrais bien perdre quelque chose de tout aussi précieux si tu ne te mets pas à parler. Maintenant.
― J'connais- j'le jure- j'connais pas son blaze. L'est du genre méffffiant- » Sa voix, déjà rendue nasillarde au possible par son nez cassé, sifflait sous la pression exercée par les phalanges du magnat du marché noir. « -j'jamais vu sa trogne. » Il darda son regard dans celui qui s'agitait fébrilement au bout de ses doigts ; inutile de savoir lire dans les pensées pour savoir qu'il ne mentait pas, tout chez lui criait la lâcheté et la veulerie. « Quand comptes-tu revoir cet acheteur ?
― J'en sais ri- » Insupportable ... Chaque mot qui s'échappait de cette bouche méphitique dégageait des relents de formole vicié par la chair en décomposition, une injure pour les narines de Lev. Mais ce dernier n'avait pas finit de faire parler ce fossoyeur peu regardant à propos du repos éternel de ses clients. « Fais donc un petit effort. » Sa main libre, quant à elle, essuyait sur les frustres du gardien le sang qui avait teinté le cuir précieux. « CESSOIR PU- » Réaffirmant sa prise, Lev fracassa le crâne du sous-être contre le mur du caveau. La réponse douloureusement articulée était loin de le satisfaire. « Je t'invite à changer de ton.
― ... Ce s'ra à minuit ... Minuitrente. Il doit m'voir alors que j'fais ma ronde, ce s'ra au centre du charnier. » Voronin jaugea un instant son interlocuteur, non pas sans faire jouer ses doigts contre la gorge suppliante.
Cela semblait lui suffire, puisque l'instant d'après, il libéra le pauvre homme de son emprise, laissant sa carcasse s'écraser au sol telle une poupée de chiffon. Les mains à son cou, le fossoyeur tentait de reprendre son souffle dans une quinte de toux interminable qui - évidemment - ne tira aucune vague de sympathie de la part de Lev. Ce dernier, réajustant ses gants, le chassa rapidement de ses pensées et se mit à faire une liste mentale de quelques précautions à prendre avant l'arrivée de ce tant attendu acheteur - rien ne devait être laissé au hasard. Ces idiots avaient par chance - il ne pouvait en être autrement - mit la main sur une cargaison de munitions et pensaient pouvoir mener à bien une transaction sans qu'il soit impliqué. La petite surprise qu'il leur réservait allait leur faire passer l'envie de recommencer.
Le crissement de la poussière sépulcrale contre la pierre froide le tira de ses songes ; le fossoyeur s'était relevé et venait de poser sa patte sur l'escalier qui menait hors du caveau - mais réflexions faites, il n'en avait peut être pas tout à fait finit avec lui.
D'un claquement de doigts, il fit signe a ses hommes de s'emparer du fuyard. D'un simple croche pied, l'estropié se retrouva face au sol, son nez déjà amoché cruellement projeté contre la pierre. « Je n'en ai pas finis avec toi ... » Sa démarche féline résonna dans la sépulture, jusqu'à ce que son talon se pose délicatement sur la main du supplicié. « Ce n'est pas la première fois, n'est-ce pas ? Pas la première fois que tu cherches à me doubler, à nous doubler après avoir mis la main sur une marchandise précieuse. » Sous sa chaussure, carpe et métacarpes menaçaient de céder. Les vaines supplication heurtaient ses tympans qui leur restait sourds ; sa décision était irrévocable. « Je t’ai donné une seconde chance, et regarde donc où nous en sommes …» Lev arma le chien de son arme. Le cliquetis métallique affola le cadavre en suspend qui se traînait à ses pieds. « Je n'ai pas de temps à perdre avec les causes perdues.  » Une seule détonation vint à bout du traître. Il rengaina et s'adressa à ses hommes.  « Virez ces caisses et ramenez une dizaine d'homme. Nous allons accueillir ce mystérieux acheteur comme il se doit. »

Pouvoir(s) Magnetokinésie. Le contrôle des champs électromagnétiques offre un large éventail d'applications, que Lev est loin de maîtriser à l'heure actuelle. -  Sa maîtrise actuelle le cantonne principalement à agir sur les métaux. - Toujours dans ce même périmètre, il est à capable de ressentir son environnement à partir des modifications dans les champs magnétiques. De cette manière il est capable de détecter la présence des métaux non loin de lui, ou les présences humaines. - Précision chirurgicale, il lui est désormais possible de provoquer des anévrismes ou autres joyeusetés du genre en influant sur le fer contenu dans l'organisme. - La fatigue - physique et mentale - ainsi que le manque de concentration sont les deux principales raisons qui peuvent le pousser à commettre des erreurs de manipulation alors qu'il use de son pouvoir. De plus, une fois blessé et ce quel que soit son niveau de maîtrise, il ne sera pas en mesure d'user de ses pleines capacités. - Tout abus provoquera des saignements de nez, annonciateurs de céphalées monstres qui, s'il pousse le vice, peuvent se solder par des évanouissements.
Loyalty Loyauté me lie. Il en a et sera toujours ainsi. La Bratva est tout.
Let's play Pion furieux, lésé par ces révélations. Il avait tout, ou presque, avant d'apprendre qu'il ne jouait que dans la cours des petits. Qu'à cela ne tienne, il saura hisser la bratva vers de plus hauts sommets. Hubris toute puissante à laquelle il s'abandonne sans la moindre hésitation.
Believe Orthodoxe dévoué. Grenouille de bénitier, il n'est pas rare de le croiser au monastère. Les événements des dernières années n'ont ait que renforcer sa foi déjà ardente.

Fais-tu plus confiance aux anges, aux dieux, ou aux démons ? Sa confiance ne va qu'aux siens.
Que penses-tu de la prise de pouvoir de la Vox Populi et du nouveau maire de la Ville ?   Sûrement la meilleure chose qui pouvait arriver à cette ville, vu la conjecture actuelle. Depuis le schisme de la Vox, Lev nourrit l'ambition d'approcher le groupe au nom de la mafia.
Que penses-tu de la Milice ?   Bien qu'il n'adhère pas à ce groupe, il les comprend. Comprend leur peine et donc les recours auxquels ils font appel. Néanmoins, étant potentiellement au nombre de leurs victimes, sa sympathie s'arrête là. Il n’apprécie gère la décision d'Alexei concernant la milice ; Lev n'a nul confiance en eux et est certain que Romanov arme un bras qui sera bientôt tourné contre eux.
Pour toi, l'apocalypse, ça ressemble à quoi ? Lev n'a jamais été autre chose qu'un affamé, un avide viveur s'affirmant, ne prospérant qu'au cœur de l'adversité.  L'apocalypse n'est rien d'autre que ce contre ce qu'il se bat chaque jour, le chaos à leur porte. Il crèvera en s'en défendant.

they left  Personne entonnent les rares chanceux. Il est de ces derniers et chérit sa bonne étoile.
where did they go Il n'est jamais agréable de voir l'ensemble de ses certitudes s'effondrer. Son pouvoir, les anges, les démons, des dieux incarnés dans le corps des disparus ... Cela touche à l'absurde. Il y a de quoi perdre pieds, mais Voronin tient bon. Êtres surnaturelles, immortels, fées ou Père Noel, qu'importe ; quelques certitudes demeurent : le savoir est pouvoir et l'argent reste le nerf de la guerre.