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 azraël + i got loyalty, got loyalty inside my DNA
sunsets on the evil eye, always on the hunt for a little more time
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Martin S. Langelier
Martin S. Langelier
the last young renegades
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legends never die : commandant des armées démoniaques
the mighty bush : samaël peut te voler tes pouvoirs le temps de quelque jours, mais aussi jouer avec tes nerfs comme bon lui semble : cécité, insensibilité... mais ce qu'il préfère, c'est la torture
Allegeance : samaël est un leader dans son camp, même si en réalité il a tendance à faire cavalier seul. lucifer est le seul à qui il estime devoir rendre des comptes
these streets : samaël sait tout, à quelques détails près
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Sujet: azraël + i got loyalty, got loyalty inside my DNA 17.07.18 2:04 ()
i got loyalty, got loyalty inside my dna
azraël + samaël

C'était presque de l'insolence, cette nonchalance avec laquelle il marchait dans les rues pavées de ses alter ego célestes, ces Anges revêtant une âme et une aura faussement pures. Il pouvait sentir leur présence, le regard de certains un poil inquisiteur se poser sur sa silhouette, qui, peut-être, le reconnaissaient. Il croisait aussi au détour de ruelles les iris noires de certaines de ses sentinelles, celles qui étaient chargées de le surveiller durant cette expédition. Il n'en avait pas particulièrement besoin, mais son premier lieutenant avait insisté pour lui assigner quelques démons afin de le protéger. Et ce alors même que les lieux étaient connus pour être truffés de membres de son espèce, conquérants assoiffés de sang. Les tensions sont plus exacerbées que jamais, qu'il disait. Faudrait pas qu'un truc vous arrive, qu'il répétait. Le patron n'avait pas contesté longtemps. Au final, leur présence ne changeait pas grand chose à son escapade en terre ennemie. De toutes les façons, Samaël avait bien choisi son heure. Pas trop tôt, pour éviter la foule. Pas trop tard, pour éviter tout éclat. Et surtout, il n'était pas là pour une confrontation. Au contraire ! Il était là pour une célébration. On l'avait rencardé sur quelqu'un qui l'avait, dans l'ombre, aidé à maintenir sa place plus ou moins stable quand le trône des enfers et ses fondations vacillaient sous le coup d'état de Bayemon. Lucifer lui avait vaguement dit, lui aussi, que quelqu'un "dont il ne soupçonnait pas un seul moment l'identité" l'avait observé et aidé de loin. Il n'en avait pas dit plus, mais ça n'avait pas étonné le commandant des armées démoniaques. Lucifer avait toujours été comme ça. Un peu secret, un peu mystique. Son bras droit avait l'habitude de devoir lire entre les lignes et se débrouiller lui même pour extirper la vérité du plus infime indice donné. Etrangement, il se surprenait à être piqué de curiosité. Qui, sans réellement le connaitre, avait bien pu donner de sa personne pour lui ? Qui, surtout, l'aurait-il fait sans venir ramper à ses pieds ensuite pour réclamer un simulacre de reconnaissance venant de la haute sphère ? L'humilité était une vertu que Samaël valorisait grandement. Là était un comportement qui méritait louanges et récompense.

Il ignorait l'espèce de la créature en question. Etait-ce un ange infiltré ? Etait-ce un démon ? Un Dieu allié qui se retrouvait davantage dans les idéaux des déchus que de ceux restés aux cieux ? Ou bien même un être humain égaré ? C'était possible. De son mètre quatre-vingt-cinq svelte et presque fantomatique, il s'engouffrait lentement de rue en rue, se frayait un passage entre ces corps bouillants de vie, pourtant si fades. Dire que ce pauvre Martin avait été l'un d'eux, feu un temps. Un être sans saveur. Un être encore plus chétif que ce que son corps pouvait le laisser présager. Pfeuh. Samaël balaya les environs brièvement et leva les yeux vers ses gardes. Apparemment, c'était ici qu'il pouvait trouver l'énigmatique être bienfaiteur, emprisonné dans une enveloppe de chair. Dans un coin plutôt ouvert. Plutôt sécurisé. C'était très bien. Elle était rousse. Elle était jeune. On lui avait dit qu'elle était belle. De ses iris perçantes et profondes, le démon observa autour de lui. Et elle apparut. Là, juste au coin de la rue. Il en était persuadé, c'était elle. Le grand chevalier des enfers pouvait sentir d'ici une aura puissante. Quelque chose, une sensation presque familière. On l'avait bien renseigné. Efficacité de ses pions postés dans toute la ville. Alors il s'approcha d'une foulée vive et déterminée, posa une main avenante sur l'épaule de la demoiselle et le mur de glace laissa place à un sourire que le démon voulait chaleureux. Mais c'était une chaleur qui était bien à lui. Une chaleur un peu dangereuse. Une flamme intenable. "On m'a dit que je pouvais compter sur toi." Il fit un pas de plus, contournant légèrement l'inconnue afin de lui faire face et se pencha vers elle, soulevant au passage une légère mèche de cheveux frivole qu'il écarta de son oreille. De loin, on aurait pu croire qu'il la séduisait. Il était comme ça, Samaël. Cela l'amusait.  "Il parait que c'est grâce à toi qu'en partie je suis encore à ma place. La Guerre ne sait pas comment te remercier." Et c'est dans ces bribes de murmures, lâchées d'une voix emprunte de malice froide, qu'il souffla à la rouquine ces quelques indices. Si c'était vraiment elle, elle comprendrait. "Alors dis moi tout." Si tu savais.
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Jeanne A. Debussy
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legends never die : archange de la mort elle gère le destin de ces âmes perdues, de ces humains présents sur terre, elle capture leur âme et organise leurs morts
the mighty bush : précognition elle voit des futurs, des dizaines de futurs pour chaque personne mais toujours la même chose, sa mort. des futurs pas encore figés, des futurs que les démons ou dieux pourraient mettre à mal ou même un ange se plantant, des futurs plus ou moins heureux, plus ou moins longs avant qu'elle n'arrive. mais au final, il y en aura toujours un élément qui se réalisera, celui où elle prendra la vie de la personne.
contrôle du sang contrôle du flux sanguin, elle apporte la mort douce en le ralentissant. débit trop insuffisant pour que le coeur ne puisse continuer à battre. elle est douce la mort alors qu'elle prend la vie et capture l'âme. mais elle peut aussi faire souffrir. sang coulant le long des visages alors qu'elle fait souffrir d'autres créatures. les humains, ce n'était pas elle qui les faisait souffrir avant leur mort, elle se contente de venir les achever à la toute fin.
weapon : une dague du paradis qu'elle porte toujours sur elle. unique arme pour combattre les démons. cela fait bien longtemps qu'elle a perdu sa faux au cours d'une bataille
Allegeance : on ne pourrait faire guère plus loyal qu'Azrael. elle a dévoué sa vie à Dieu et elle le fait toujours sous le commandement de Gabriel. elle fera tout pour le bien de son camp, ce camp qu'elle n'a jamais hésité à tromper quitte à perdre ceux qui lui étaient le plus cher au fil des ans. alors elle suit les ordres même si elle garde sa propre opinion sur les événements, mais pour l'instant, les méthodes de son leader lui conviennent.
these streets : elle sait tout désormais. elle n'a pas voulu y croire pendant bien trop longtemps aux dieux, mais elle a été forcée d'ouvrir les yeux sur leur naïveté à tous. pourtant, elle ignore encore tout du pacte entre les différents protagonistes, elle ne faisait pas partie de cette bataille.
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Sujet: Re: azraël + i got loyalty, got loyalty inside my DNA 26.07.18 18:33 ()
i got loyalty, got loyalty inside my dna
p'tite citation qui claque
Ca faisait des mois que t’avais eu cette discussion avec celui qui avait un jour était un archange si lumineux. Discussion, confrontation, tu ne savais pas réellement comment elle pouvait être décrite. Mais au final, il y avait eu cet accord. Tu l’aidais à maintenir Samael en place et tu lui prêtais main-forte face à certains pions devant être bougé dans le but de faire chuter Bayemon. Est-ce qu’il avait cru que ça basculerait aussi vite Lucifer ? T’en savais rien. Mais t’avais eu vent des dernières nouvelles, du fait que l’ursupateur de trone avait été retourné par la discorde en personne, celle qui ne cessait de se mettre en travers de ton chemin dès lors qu’elle le désirait. L’épine dans ton pied qui pourtant n’était pas de celle qui te dérangeait le plus dans ta tâche. Et t’avais plus eu de nouvelles de lui. Il t’avait jamais recontacté alors que tu n’avais pas eu à lui prêter main forte face à Mammon, celui qui retournait sa veste au plus offrant.

Mais t’avais accompli ta part du marché. Les rangs démoniaques, tu les avais en partie épurés, surtout du côté de la sphère de la guerre. Parce qu’il avait su comment te convaincre leur leader déchu, tu l’étais déjà avant même qu’il ne vienne à ta rencontre. Ta loyauté, il l’avait toujours ton frère, lui que t’avais protégé sans même qu’il ne le sache, guettant chaque changement de destin, prête à intervenir au plus tôt si les hommes de Bayemon avaient désirés passer à l’action. Et ton amour, il l’avait toujours ton meilleur ami. Si pour l’un c’était un frère, l’autre c’était bien plus que ça. Samael, t’avais compris qu’il était en danger. Sa position le mettait en danger. Alors t’avais œuvré dans l’ombre, sans qu’il ne le sache parce que tu ne voulais pas qu’il le sache. Tu voulais plus le revoir, ça faisait trop mal. Trop mal de le voir à ce point changé. Trop mal de vous déchirer encore et encore. Trop mal de le laisser partir une nouvelle fois. Parce qu’il était parti, il t’avait abandonné et tu lui en avais voulu. T’avais compris mais tu lui en avais voulu. Encore plus quand il avait changé.

T’es dans la rue alors que tu viens de quitter ta nuit de garde. T’es fatiguée et t’as qu’une seule hâte, aller te poser pour quelques heures dans ton lit. Les yeux dans le vide, tu te traines de rues en rues en direction de la maison familiale. C’est le contact d’une main sur ton épaule qui t’arrête. Et lorsque tu te retournes, c’est ton cœur qui rate un battement. Parce que tu le reconnais immédiatement. Tu le reconnais parce que tu l’as étudié, de loin. Parce qu’on t’a dit qui il était pour que tu puisses mener à bien ta mission. Il était là, en vie, face à toi, et c’était peut-être le plus important. Y a un sourire qui vient se poser sur ses lèvres en même temps que sur les tienne. Parce qu’il faisait partie des rares qui avaient toujours réussi à te faire sourire à l’époque. « On m'a dit que je pouvais compter sur toi. » Mais il finit par disparaitre ton sourire. Il laisse place à la froideur alors que tu refermes ton cœur. Alors que tu cherches une fois de plus à oublier ce temps révolu dans la cité d’argent. Il n’était plus celui que tu avais connu même si sa main jouant avec une de tes mèches de cheveux avait tout de ce qu’il aurait pu faire à l’époque. Mais c’était pas Samael face à toi, c’était qu’un fantome de ce qu’il avait jadis été. « Il parait que c'est grâce à toi qu'en partie je suis encore à ma place. La Guerre ne sait pas comment te remercier. » Tu l’observes silencieusement. Dans ces mots, dans ces paroles, il avait tellement changé. « Alors dis moi tout. » Tu t’éloignes de lui, remettant un semblant de distance entre vous. Parce qu’il jouait et que tu n’en avais pas envie. La séduction, ça n’avait jamais été votre truc et ça ne le serait jamais, même dans ces corps là, même dans ce monde là. « Te savoir en vie me suffit, Samael. » T’as le regard qui se braque dans le sien. T’aimerais lui dire que t’aurais tout fait pour lui, mais y a ta fierté qui t’en empêche, y a la colère que tu ressens toujours de le voir te rejeter rencontre après rencontre qui t’en empêche. « Je n’attends rien de ta part. » Ca faisait bien longtemps que tu n’attendais plus rien. S’il savait pourtant que t’attendais parfois son retour, que tu te disais qu’il avait la force pour combattre contrairement à bien d’autres. Parce que c’était par amour et non par idéal qu’il l’avait fait. Et ça changeait tout. Car une fois le cœur brisé, plus rien n’était censé le retenir là-bas.

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Martin S. Langelier
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Sujet: Re: azraël + i got loyalty, got loyalty inside my DNA 08.08.18 1:29 ()
i got loyalty, got loyalty inside my dna
azraël + samaël
À sa plus grande stupeur, Samaël se heurta à un mur de glace. Mais ce qui le troubla davantage -il ne le sut pas immédiatement, il l'apprendrait bientôt, ce fut le reflet de lui-même que cette fille lui renvoya. Un corps fragile mais une aura forte et débordante, une froideur palpable et une blessure béante, aussi. Pourquoi la lueur de fierté ne s'était pas allumée dans ses yeux alors qu'elle constatait que le commandant des armées s'était déplacé pour elle ? Pourquoi semblait-elle si... Indifférente ? Si détachée de le voir ? Pourquoi n'avait-elle pas l'air impressionnée ? C'était bête, Samaël avait probablement beaucoup trop l'habitude qu'on lui cire les bottes, mais une drôle de sensation parcourut son échine et instinctivement, il hocha la tête, presque imperceptiblement, interrogateur. Puis tout se passa très vite : la belle ouvrit la bouche pour laisser y filer quelques mots, et dès lors, il comprit. Il comprit pourquoi. "Te savoir en vie me suffit, Samael." Ses yeux devinrent noirs encre, il se reprit rapidement. Le démon eut un mouvement de recul incontrôlé à son tour, deux ou trois petits pas en arrière, et il soutint le regard brute qui se planta crûment dans le sien. "Je n’attends rien de ta part." Les mots ne s'intégraient pas dans son cerveau, ils atteignaient à peine ses tympans, s'évaporaient avant qu'il ne les saisisse. Si la loyauté du commandant des armées n'avait pas été de pair avec une profonde amitié pour Lucifer, il lui en aurait presque voulu de ne pas lui avoir dit que c'était elle. Parce qu'il savait, l'ange de lumière, ce qui avait lié ses deux frère et soeur alors qu'ils vivaient encore dans la cité d'argent. Ce qui les avait lié et ce qui s'était rompu dans la douleur. "Azraël..." Ça lui brûlait les lèvres de prononcer son prénom. La rancoeur lancinante et latente qui était tapie là, au creux de sa poitrine, le piquait de façon désagréable.

Samaël détourna finalement le regard, la mâchoire serrée comme un piège à loup fermé. Il leva brièvement la main et fit signe à ses sbires de partir. Ils n'avaient pas à voir ça. Ils n'avaient pas à savoir que leur chef avait une faiblesse inavouée dans le camp adverse et qu'elle s'appelait Azraël. Ses lieutenants ne discutèrent pas sa décision et il les aperçut se disperser petit à petit. Lorsqu'il fut sûr d'être seul, ses iris claires et dures vinrent retrouver celles de la personne dont il avait autrefois chéri l'existence. Azraël. C'était Azraël. Il ne l'avait pas affrontée depuis qu'ils étaient revenus sur Terre. Il n'en avait jamais eu ni le courage, ni l'envie. Il avait préféré l'effacer de sa mémoire simplement parce que c'était plus évident pour lui de faire comme si elle n'existait pas que d'accepter la trahison. Samaël était comme ça. Il ne s'encombrait pas de tout ce bric à brac de sentiments inutiles. Seulement là, il se sentait bête. Totalement pris au dépourvu. Il était venu donner de la reconnaissance et asseoir aussi sa puissance par la même occasion. C'était là une fâcheuse surprise. "Pourquoi tu as fait tout ça, alors ? Je n'avais pas besoin d'aide et encore moins de la tienne." Et tu le sais très bien. Il aurait pu décider de partir maintenant, la laisser là en plan et l'oublier à nouveau jusqu'à la prochaine fois où il la recroiserait. Mais quelque chose -quoi exactement il ne le sut pas, l'en empêcha. Quelques longues secondes de silence s'installèrent entre les deux créatures. Alors, le regard incisif toujours planté dans les pupilles de la belle, Samaël se rapprocha à nouveau d'elle. Il était juste un peu plus grand qu'elle, il bomba le torse et pencha la tête de sorte à ce que son ombre avale le filet de lumière qui embrassait le visage d'Azraël. Pour qu'elle se retrouve dans l'ombre elle aussi. L'ombre de feu celui qu'elle osait appeler son meilleur ami. "Me savoir en vie ? Tsss. J'ai cru comprendre que ça t'intéressait peu, pourtant, quand cette raclure de Gabriel m'a enfermé comme une bête." Il grinça des dents juste en y repensant. Ses traits étaient tendus, sa voix suintante de reproches, mais comme d'habitude, glaçante. Au final, il avait peut-être été plus attentif aux mots de l'ange qu'il ne l'avait cru sur le moment.
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Jeanne A. Debussy
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Sujet: Re: azraël + i got loyalty, got loyalty inside my DNA 22.08.18 23:40 ()
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Y a ton cœur qui sombre lorsque tu le reconnais en face de toi. Parce qu’il aurait toujours cette place un peu trop grande dans ta vie. Parce que c’était lorsqu’il était là que tu te souvenais que t’avais pas réussi à l’oublier malgré tes nombreuses tentatives, c’était lorsqu’il était là que tu comprenais à quel point la douleur de la perte était encore vive, à quel point la plaie de ton cœur était encore béante même après des milliers d’années. Alors tu te recules lorsqu’il joue avec tes mèches rousses d’humaine. Parce qu’il a pas compris qui tu étais. Il te pense démone. S’il savait à quel point il se trompait. S’il savait à quel point tu n’attendais plus rien de lui. T’avais attendu bien trop longtemps qu’il te revienne sans succès. Tu t’étais dit qu’il finirait par comprendre son erreur. T’avais aussi espéré qu’on lui briserait le cœur et qu’alors il comprendrait que ce n’était pas fait pour lui. Tu le savais, qu’il avait eu le cœur brisé, les rumeurs allaient vite. Et t’avais attendu. Et il était jamais venu. Tu vois son regard qui change alors qu’il réalise. T’as vu la lueur qui avait changé dans le regard à l’instant où il avait compris. « Azraël... » C’était pas doux, c’était pas comme avant. De toute façon, vous n’aviez plus rien des anges que vous aviez plus jadis être. Il n’y avait plus rien de cette amitié forte qui vous avait jadis lié. Non, il ne subsistait que douleur et rancœur.

Tu suis ses sbires qui disparaissent avec un léger sourire. Si ça n’avait pas été lui tu aurais joué de l’ironie. Mais tu savais que t’aurais fait la même chose si les tiens étaient présents. Parce qu’ils n’avaient pas à savoir. Ils n’avaient pas à savoir qu’il faisait partie de ses démons que tu ne pouvais qu’épargner. Qu’il était un de ceux que tu te refusais à combattre malgré vos rôles en opposition. Car elles étaient si rares vos rencontres au final. Comme espacées pour ne pas vous briser. « Pourquoi tu as fait tout ça, alors ? Je n'avais pas besoin d'aide et encore moins de la tienne. » Y a le silence qui s’installe pendant quelques secondes, quelques secondes avant que tu ne lui répondes. Y a la colère qui brule dans ton regard. Tu lui en veux, beaucoup, de ne plus être lui. Et t’arrives pas à lui pardonner. Parce que peut-être que naïvement t’avais cru que ça changerait les choses quand t’avais accepté la mission de Lucifer. Naïvement tu t’étais peut-être dit qu’il allait t’accueillir à bras ouverts après ça. « Parce qu’il me l’a demandé. » Lucifer. Son fidèle ancien commandant. Mais c’était peut-être pas la seule raison. Parce que la vérité, c’était qu’il savait très bien ce qu’il faisait en lui proposant ça. Peut-être même que c’était toi qui avais proposé, tu savais plus. « Et il savait que je ne pourrais pas refuser. » Et y a ce regard que tu détournes. Parce que tu voulais pas qu’il y lise ta faiblesse. Parce qu’aujourd’hui, c’était lui ta faiblesse. Parce que t’aurais jamais dû aider Lucifer, mais t’aurais pas non plus dû l’aider lui.

Mais y a son regard qui retrouve le tien et il se rapproche. Il avait beau avoir un corps d’enfant lui aussi, il était pourtant bien plus impressionnant avec sa taille. Alors t’es petite, dans son ombre alors qu’il a avalé les derniers mètres. « Me savoir en vie ? Tsss. J'ai cru comprendre que ça t'intéressait peu, pourtant, quand cette raclure de Gabriel m'a enfermé comme une bête. » Quoi ? Incompréhension qui se peint sur ton visage de gosse. Il se foutait de toi, une fois de plus. Il te testait. Il voulait te rendre responsable de ce qu’il avait enclenché seul, en la préférant, elle, la démone à votre camp. « Mais de quoi tu parles ? » Voix qui se brise un peu. Parce que tu comprends pas à quoi il joue. Parce que tu supportes pas qu’il puisse penser ça de toi aussi. Parce que t’aurais tout donné pour lui. « A quoi tu joues Samael ? Ca t’amuse d’inventer des histoires pour que je me sente responsable ? » Y a la fureur qui brille dans ton regard. « T’as fait ton choix et je l’ai accepté. Je t’ai laissé partir pour elle – mot pratiquement craché – alors que t’étais tout ce qu’il me restait. Je l’ai accepté parce que je savais à quel point c’était difficile d’être loin de la personne que l’on aime. Alors arrête de me faire passer pour la méchante dans cette histoire. Arrête de faire comme si j’en avais jamais eu quelque chose à faire de toi parce que tu sais très bien que c’est faux. » T’aurais tout donné pour lui.

Elle était triste votre histoire. Parce que dans le fond, y en avait pas de méchant dans votre histoire. Y avaient juste deux anges qui avaient fait des choix les éloignant l’un de l’autre. Des décisions qui avaient fini par briser ce qu’ils avaient et ce qu’ils étaient.

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Sujet: Re: azraël + i got loyalty, got loyalty inside my DNA 02.10.18 16:53 ()
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Depuis qu'il avait réalisé quel être particulier cachait cette petite tête rousse, c'était comme si une bulle de suie opaque les avait entourés. Grasse. Lourde. Samaël n'entendait plus que les battements de ce coeur sans âme raisonner à ses tempes, le bourdonnement des gens qui allaient et venaient près de lui grouiller au creux de ses oreilles. Peut-être qu'on le bousculait presque, qu'on lui lâchait le genre de regard excédé qu'on adresse à ceux qui, plantés en plein milieu d'une rue passante, gênent. Mais il ne remarqua rien de tout ça. Tout, tout le reste lui paraissait lointain. Il n'y avait qu'Azraël. Azraël et lui. Azraël et moi. Plus il la détaillait de son regard d'acier, plus elle lui semblait inconnue, abstraite. Plus il y réfléchissait en silence, plus les réminiscences de ces moments partagés et chéris autrefois lui donnaient l'impression d'avoir les souvenirs d'un autre plantés dans le crâne. Comme une graine pourrie qui donne naissance à une mauvaise herbe. Du lierre parasite s'agrippant à sa mémoire, qui s'accroche, qu'il arrache, mais qui, toujours, parvient à se frayer un chemin. Foncièrement -il ne l'admettrait jamais, ça le gênait beaucoup qu'elle remue tout ça chez lui. Parce qu'au final, il avait (presque) vraiment oublié qu'un jour, il avait été fait de lumière immaculée. Qu'un jour il avait été bon et juste. Ce Samaël d'avant la chute, il l'avait tué pendant son sommeil, noyé, étouffé dans son propre sang sans le moindre remord, dès lors qu'il avait mis un pied dans cette cage. Et il détestait encore plus Azraël de lui rappeler ce suicide ; suicide auquel, passive, elle avait assisté sans sourciller alors qu'il n'attendait qu'elle -il y croyait. Trop tard, pas vrai ?


"Parce qu’il me l’a demandé." Samaël tiqua discrètement alors qu'elle le tirait hors de ses pensées. Elle n'avait pas eu besoin de mettre un nom sur ce pronom marqué par le ton de sa voix ferme. Il savait. Ils s'étaient compris. Il n'en voudrait pas à Lucifer, non. Dans le fond, il l'avait sollicitée pour l'aider : mais pourquoi, POURQUOI de tous les anges arpentant la Cité d'Argent, avait-il fallu qu'il l'appelle elle ? "Et il savait que je ne pourrais pas refuser." Un gloussement sarcastique lui échappa tandis que ses yeux roulaient lascivement dans leur orbite et qu'elle, elle rompait leur contact visuel. A l'époque, il aurait trouvé ça touchant. Plus maintenant. Et pourquoi n'aurait-elle pas pu refuser, hein ? Pourquoi ? Elle l'avait abandonné une fois, elle aurait pu le refaire. À quoi bon, après tout ? Ou alors, avait-elle cherché à se racheter ? Est-ce que ce n'est typiquement pas ce qu'un coupable fait, tenter de se faire pardonner ? Ces interrogations bénignes se bousculaient dans sa tête, mais dans le fond, il n'était même pas certain de vouloir obtenir des réponses. Car cela ne changeait rien. Il était buté, mordu à vif par la rancoeur, et surtout, encore blessé. Elle l'était également, blessée, ça se voyait. Mais grand bien lui fasse, il savait s'auto-infliger la cécité au besoin.

En vérité, lui cracher au visage le reproche concernant son enfermement l'avait délesté d'un poids. La tension était presque redescendue chez lui. Sur quoi allait-il pouvoir la tâcler, à présent ? Malheureusement, il n'eut pas le loisir d'y réfléchir plus longtemps, car cet apaisement ne dura qu'une petite minute à peine. Simplement parce qu'elle lui répondit : "Mais de quoi tu parles ?" Et à nouveau, il vit rouge. Son carmin commença à bouillir dans ses veines, et la bulle de suie qui les protégeait s'éclata brutalement, les ramenant tous les deux à la réalité. Le bruit, les gens, la cacophonie de ce monde dégoûtant... Tout s'abattit d'un coup sur ses épaules. Insupportable. Les prunelles embrasées du démon ne parvenaient pas à lâcher celles de l'ange qui le regardait avec une incrédulité qu'il ne comprit pas. Elle n'était pas sincère. Elle feintait, ce n'était pas possible autrement. "A quoi tu joues Samael ? Ca t’amuse d’inventer des histoires pour que je me sente responsable ? T’as fait ton choix et je l’ai accepté. Je t’ai laissé partir pour elle alors que t’étais tout ce qu’il me restait. Je l’ai accepté parce que je savais à quel point c’était difficile d’être loin de la personne que l’on aime. Alors arrête de me faire passer pour la méchante dans cette histoire. Arrête de faire comme si j’en avais jamais eu quelque chose à faire de toi parce que tu sais très bien que c’est faux." Ça le rendait fou. Elle était en colère, visiblement, mais elle n'avait pas le droit. Et elle parlait de Lilith, et elle mélangeait tout pour se déculpabiliser. Avait-elle osé employer le terme "inventer" ? C'en était trop. Un léger silence avait suivi cette tirade, durant lequel il ne l'avait pas quittée du regard. Puis la soupape ne put en contenir davantage et il l'attrapa par le bras avec force afin de l'emmener dans une ruelle adjacente. Là, il la plaqua contre le mur de brique, et sa paume vint épouser le cou de la jeune femme, poignante. Il rapprocha son visage du sien, menaçant, pour qu'elle sente son souffle glacial sur sa peau. Pour qu'elle se sente piégée comme une biche. Elle était forte, il en avait tout à fait conscience. Mais il l'était aussi. "J'ai fait mes propres choix, mes propres erreurs, c'est vrai." Cela dit, il ne les verbaliserait pas. Lilith était une histoire qu'il ne souhaitait pas mêler à sa relation avec la mort. "Mais tu ne vas pas me faire croire que ton petit patron favori, cette sale enflure de Gabriel, ne t'a pas mis au courant du sort qui m'attendait. Tu étais sa préférée, tu savais forcément." Son timbre était dur et sans le moindre doute perceptible, ses iris accusatrices implacables et intransigeantes. "Tu sais à quel point c'est long 800 ans, Azraël ? 800 putain d'années seul, enfermé, torturé comme un chien galeux ? Non, vous ne m'avez pas laissé partir, comme tu dis. Vous auriez pu, mais vous avez préféré mettre en cage un frère et un ami." Il marqua une pause, hésitant. C'est alors un presque-murmure qui se glissa d'entre ses lèvres. "Tu m'as laissé mourir là-bas, Azraël." C'était sorti tranchant comme un coup de couteau, mais ça sonnait beaucoup trop faible pour lui. Ça sonnait presque comme un cri du coeur de l'ancien lui, une branche de lierre particulièrement récalcitrante aux commandes. Rapidement, il se reprit,  et il se rendit compte que la pression qu'il exerçait sur la peau de la demoiselle s'était faite plus insistante. Et là, ce fut étrange. Une part de lui eut envie de lui briser les cervicales une bonne fois pour toute. Une autre s'en voulut presque d'avoir cette idée là. Finalement, les yeux dégoulinant de rancune toujours rivés sur elle, il lâcha prise et recula d'un bon mètre, comme si, inconsciemment, il voulait la laisser reprendre de l'air. Vieux réflexes protecteurs, peut-être. Qu'importe.
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Jeanne A. Debussy
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pretty face : luca hollestelle
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legends never die : archange de la mort elle gère le destin de ces âmes perdues, de ces humains présents sur terre, elle capture leur âme et organise leurs morts
the mighty bush : précognition elle voit des futurs, des dizaines de futurs pour chaque personne mais toujours la même chose, sa mort. des futurs pas encore figés, des futurs que les démons ou dieux pourraient mettre à mal ou même un ange se plantant, des futurs plus ou moins heureux, plus ou moins longs avant qu'elle n'arrive. mais au final, il y en aura toujours un élément qui se réalisera, celui où elle prendra la vie de la personne.
contrôle du sang contrôle du flux sanguin, elle apporte la mort douce en le ralentissant. débit trop insuffisant pour que le coeur ne puisse continuer à battre. elle est douce la mort alors qu'elle prend la vie et capture l'âme. mais elle peut aussi faire souffrir. sang coulant le long des visages alors qu'elle fait souffrir d'autres créatures. les humains, ce n'était pas elle qui les faisait souffrir avant leur mort, elle se contente de venir les achever à la toute fin.
weapon : une dague du paradis qu'elle porte toujours sur elle. unique arme pour combattre les démons. cela fait bien longtemps qu'elle a perdu sa faux au cours d'une bataille
Allegeance : on ne pourrait faire guère plus loyal qu'Azrael. elle a dévoué sa vie à Dieu et elle le fait toujours sous le commandement de Gabriel. elle fera tout pour le bien de son camp, ce camp qu'elle n'a jamais hésité à tromper quitte à perdre ceux qui lui étaient le plus cher au fil des ans. alors elle suit les ordres même si elle garde sa propre opinion sur les événements, mais pour l'instant, les méthodes de son leader lui conviennent.
these streets : elle sait tout désormais. elle n'a pas voulu y croire pendant bien trop longtemps aux dieux, mais elle a été forcée d'ouvrir les yeux sur leur naïveté à tous. pourtant, elle ignore encore tout du pacte entre les différents protagonistes, elle ne faisait pas partie de cette bataille.
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Sujet: Re: azraël + i got loyalty, got loyalty inside my DNA 31.10.18 0:50 ()
i got loyalty, got loyalty inside my dna
p'tite citation qui claque
Y a des retrouvailles qui sont plus dures que d’autres. Parce que c’est plus ton Samael, celui avait qui tu avais vécu des milliers d’années qui se trouve en face de toi. Non, il n’a plus rien de celui qui fut ton meilleur ami. Cette personne dont tu gardais le souvenir bien enfermé au plus profond de ton cœur. Cette personne que tu avais tenté d’oublier comme d’autres sans jamais pouvoir y parvenir. Cette personne que tu avais évité pour ne pas avoir à la blesser. Cette personne dont tu pensais un peu naïvement, qu’elle n’aurait pas autant changé. Qu’elle était parti là-bas pour une femme mais qu’elle ne serait pas si démoniaque que ça. Pourtant, tu le savais qui il était. Tu en entendais parler de Samael, un peu trop, te rappelant un peu plus à chaque fois qui il avait été pour toi. Et ce qu’il était désormais pour les démons.

Aujourd’hui, c’est à sa colère et à sa rancœur que tu fais face alors qu’il se trouve là, face à toi. Tu lui dis pourquoi tu as fait ça et c’est un gloussement qui te répond. Ca te peine, beaucoup. Parce que t’aurais toujours tout fait pour lui et que tu pensais qu’il le savait. Que même avec le temps il avait remarqué que c’était jamais toi qui se mettait en travers de son chemin. Que t’avais jamais levé la main sur lui. Que si tu combattais ses troupes tu l’évitais. Ou Gabriel se débrouillait pour que tu l’évites, aussi. Mais lui, lui, y avait que de la moquerie alors que tu pouvais lire dans son regard qu’il n’en croyait pas un mot.

Et puis il te parle de l’emprisonnement. Il s’invente des excuses pour le choix qu’il a fait. Pour te rendre responsable d’une décision que tu n’avais fait que subir. Parce que t’avais souffert comme jamais lorsqu’il était partie. Lorsqu’il t’avait abandonné, toi et ton cœur déjà brisé pour une autre qui appartenait à l’autre camp. Y avait plus que de la colère dans le regard que tu posais sur lui. Tu ne voulais pas entendre ce qu’il te disait, la culpabilité qu’il rejetait sur toi alors que tu n’étais pas responsable de son état. Et l’incompréhension aussi, quand il parlait d’enfermement. Parce que tu voulais pas y croire. Parce que tu l’aurais su. Y a sa poigne qui se referme sur ton bras. Y a le brusque mouvement pour te dégager sans y parvenir. Et quelques secondes plus tard le contact un peu trop fort d’un mur dans ton dos. C’est un regard triste qui se planta dans le sien alors que sa main venait se refermer sur ta gorge et qu’il commença à serrer. La douleur dans le regard, dans le cœur. Parce que tu pensais pas qu’il en aurait été capable de lever la main sur toi. Même comme ça. Même si t’avais compris que c’était plus lui. Et ça faisait bien plus mal que n’importe quels coups qu’il aurait pu te porter, que cette main qui se refermer te privant de ton air, abimant la chair humaine de ce corps dans lequel tu te trouvais. Y a son visage à quelques centimètres, le regard qui l’aurait tué sur place s’il avait pu le faire, l’air gelé glissant sur ton visage. Et tu fais rien. Parce que t’es sous le choc. Parce que t’as pas envie de t’en servir de ton arme. Sur un autre, cela aurait déjà fait bien longtemps que ta dague se serait retrouvée plantée dans une partie de son corps, proche ou non de son cœur. Mais c’était Samael. Et tu pouvais pas. « J'ai fait mes propres choix, mes propres erreurs, c'est vrai. » Y a que quelques secondes de silence pendant lesquelles tu cherches à reprendre ton souffle. Celui qu’il te vole un peu plus à chaque seconde qui passe. « Mais tu ne vas pas me faire croire que ton petit patron favori, cette sale enflure de Gabriel, ne t'a pas mis au courant du sort qui m'attendait. Tu étais sa préférée, tu savais forcément. » L’incrédulité qui s’étale sur ton visage. L’envie de ne pas savoir la suite. La crainte de la vérité qui va sortir. Y a les battements de ton cœur qui accélèrent. Tu suffoques et y a ta main qui se porte à la sienne. Qui cherche à l’éloigner. « Tu sais à quel point c'est long 800 ans, Azraël ? 800 putain d'années seul, enfermé, torturé comme un chien galeux ? Non, vous ne m'avez pas laissé partir, comme tu dis. Vous auriez pu, mais vous avez préféré mettre en cage un frère et un ami. » Et l’horreur, la douleur. Y a le regard qui se brouille de larmes alors que tu comprends. T’as l’air qui commence à manquer mais c’est rien par rapport à la douleur de la trahison. Y a la colère qui brule. Et t’as mal. Parce qu’il t’avait menti Gabriel. Parce qu’il t’avait caché ce qu’il était en train de faire à ton meilleur ami. A celui que t’attendais, celui que tu pensais heureux malgré tout aux côtés d’une autre. « Tu m'as laissé mourir là-bas, Azraël. » Murmure qui t’es adressé. Et l’air qui ne passe plus. Mais t’étais pas sûre qu’il serait passé. Parce qu’il y a le choc. La détresse dans ton regard brouillé de larmes. Et il finit par te relâcher. T’avales une bouffée d’air à pleins poumons. La main qui se porte au cou qui brule. T’as le corps qui revit mais pas le cœur. Et y a ton regard qui se relève vers lui. Les larmes qui roulent doucement mélange. Mélange entre tristesse, incompréhension, douleur et colère. Parce qu’il aurait pris ta dague dans le cœur s’il avait été là Gabriel. Il aurait payé sur le champ pour ce qu’il lui avait fait. « Je… » Y a les mots qui veulent pas sortir. Y a les larmes qui coulent alors que t’as le regard qui plonge dans les yeux de celui qui fut jadis, la deuxième personne la plus importante de ton existence. Celle qui partageait ton cœur avec un autre. « Je savais pas. » Silence. Et tu lui en veux aussi. A lui. Pour ne pas t’avoir fait confiance. Pour ne pas être venu te voir après. Pour avoir cru que t’aurais pu laisser faire ça. Et ça te blesse. Y a ta main qui vient percuter son visage avec force. « Comment t’as pu croire un seul instant que je pouvais savoir ? » Y a ta voix brisée qui résonne dans la ruelle. Y a les sanglots qui s’y mêle alors que tu continues. « Je pensais que t’étais heureux, avec elle, et ça me suffisait. » Y a ta main qui vient écraser les larmes qui sillonnent sur tes joues tachetées. « Parce que j’ai jamais rien voulu de plus pour toi que tu sois heureux. Et j’avais compris que je pourrais jamais rien faire pour te retenir. Que tu pouvais pas vivre sans elle. » Parce que tu savais ce que c’était que d’avoir le cœur brisé, d’être loin de celui qu’on aime. Parce que t’avais aussi accepté qu’il parte lui. Parce qu’il t’avait pas laissé le choix. Et toi, tu l’avais pas rejoint. Parce qu’il t’avait demandé de ne pas le faire, que t’étais trop lumineuse pour les enfers. Mais t’aurais jamais voulu que Samael vive un seul instant la même chose que toi. Jamais.

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