sunsets on the evil eye, always on the hunt for a little more time
Etienne H. Ferrand
the last young renegades
homecoming : 25/09/2018 Messages : 191 pretty face : jordy baan julius caesar : faustlegends never die : ange de la stratégie militaire weapon : une <i>épée</i> bénie par gabriel en personne lorsqu'il est arrivée au sein de sa sphère. épée magnifique récupérée sur le corps de son frère d'arme lors du siège d'halicarnasse et que la famille a souhaité qu'il garde. dernier vestige de l'humain qu'il a jadis été.
Y avait le danger qui courrait les rues et il en était bien conscient l’ange. Mais il connaissait aussi ses capacités. Et il se disait qu’il arriverait à s’en tirer. Les ennemis, les traitres dans ses rangs, il les avait toujours évités, même lorsqu’il n’était qu’un humain. Quand on était général, on avait une cible marquée dans le dos. Mais jamais ils n’avaient atteint leur objectif. Alors il se disait naïvement que maintenant ça serait peut-être pareil. Que rien ne changerait. Qu’il s’en tirerait toujours sans soucis. Il contrôlait ses camarades à la caserne. Pouvoir d’une grande utilité lorsqu’il s’agissait d’aller tous dans la même direction. Et maintenant, ils y allaient tous. C’était simple. C’était pratique. Y avait toujours un risque certes. Celui d’une personne qui ne serait pas vraiment dans le coup. Celui d’une nouvelle personne. Celui du tireur éloigné. Et puis la fatigue. Celle de son corps qui s’usait alors qu’il usait un peu trop de ce pouvoir. Alors qu’il était perpétuellement en train de se créer une aura de protection autour de lui. Mais c’était ainsi qu’il s’en sortirait. Au corps à corps, il savait pourtant qu’il ne craignait pas grand-chose. Il était entrainé. Il était l’un des meilleurs à l’époque. Et désormais, avec ses capacités angéliques, il avait un réel avantage par rapport à un humain lambda.
Il glisse dans les rues. Il a quelques amis qui lui ont donné rendez-vous en ville. Il s’y était vite fait à cette vie. Comme s’il retournait dans le passé. Les choses simples d’une époque révolue. Les barbecues l’été, les soirées à jouer aux cartes, les bons festins devant une cheminée l’hiver. Oui, tout ça manquait dans la cité d’argent et c’était dans cette ville qu’il en prenait de nouveau conscience. Il sourit que il rentre dans le bar. C’est agréable tout ça. Les sourires sur les visages des gens qui oublient et qui festoient pendant quelques temps entre eux. Les rires et les discussions. Le contact d’une gorgée de bière bien fraiche. Il a le regard qui se tourne presque naturellement vers le match qui passe sur l’écran à la télévision. Du rugby. Il allait falloir qu’il se penche un peu plus sur ce sport, il avait l’air intéressant. Il cherche à comprendre la stratégie. « Je savais pas que tu t’intéressais au rugby. » Il a le regard qui croise celui de l’ami. « Je cherche à comprendre. » Et l’autre qui rit. « Un jour je t’expliquerai les règles. » Il sourit l’ange. « Deal ! » Comme ça, peut-être qu’il comprendrait, qu’il pourrait analyser les placements. Il le faisait déjà pour le foot quand il observait les matchs. Comme si chacun d’entre eux étaient une guerre menée. Ils discutent, ils rient, ils échangent. Et puis y a son regard qui tombe sur celle qui vient d’entrer dans le bar. Et il a ce sourire qui vient s’installer pendant quelques secondes sur son visage alors qu’il ne la quitte pas des yeux. « Je reviens. » Il se lève le soldat. Et il se dirige vers l’entrée. « Salut ! » Il sait pas qu’elle fait partie de l’ennemi. Pour lui c’est Joyce. Celle qu’il a rencontrée en mission. Celle avec qui le courant était bien passé, peut-être un peu trop. Et il est content de la voir. Il a juste oublié que les choses ont changé. Qu’elle doit savoir qu’il est pas Etienne.